Archives Mensuelles: février 2012

Fonctionnaire de la poste, mon ami…

… mon ami…

En fin de journée, fier d’avoir su maîtriser la machine à affranchir et le tampon encreur à la date du jour, tu te pavanes devant ta collègue, moins chanceuse avec son imprimante  bloquée ; parce que toi, tu sais. Et tu peux expliquer, sans compter ton précieux temps (ni les clients qui s’alignent devant ton guichet) toutes les subtilités des boutons et des réglages de toutes les machines qui ornent ton espace de travail.
Tu es fier de toi, je te comprends aisément : les années d’expérience te rendent infaillible et là, devant tous ces gens (qui trépignent et soufflent comme des bœufs, parce qu’ils veulent sortir de là, vite !) tu peux briller des mille feux de ta calvitie naissante et hausser sur la pointe de tes petits pieds ton mètre 65 d’arrogance. Tu peux faire une démonstration en direct de ta science, te sentir indispensable !

Quelques jours plus tard, une de tes égéries me fera comprendre que ma présence au guichet n’est pas opportune : je peux utiliser les machines automatiques (le sous titre s’affiche en lettre phosphorescentes au dessus de sa tête : je dérange et lui fais perdre un temps précieux). Certes. Mais les enveloppes que je souhaite envoyer ne rentrent pas dans les boîtes extérieures… Alors que faire ? Hé bien c’est simple me rétorque la gardienne du seuil postal : vous venez me les remettre.
En effet, c’est assez imparable : faire une première fois la queue pour l’affranchissement, puis une seconde fois pour remettre les plis… Devant ma mine consternée, la dame à préféré regarder ailleurs en me tendant la facture dont j’ai besoin…

 Fonctionnaire de la poste, mon ami…
Combien de fois ai-je fait la queue devant le seul guichet ouvert, saturé de gens impatients, pendant que tes pairs circulent allègrement dans l’arrière boutique, se hèlent, plaisantent ou sortent fumer ?
Combien de fois me suis-je interrogée sur la file d’attente à préférer, tant redoutablement aléatoire semble votre organisation interne ?

 Fonctionnaire de la poste, mon ami…
Arpès avoir une fois attendu 50mn (ce qu’il restait de ma pause déjeuner) et avoir avalé mon sandwich entre les imprimés de recommandé et les boîtes en carton « envoi rapide » sans pouvoir atteindre le nirvana qui représente le stylo bille enchaîné à ton bureau, je dois dire que l’espacement de mes visites est voulu.

 Enfin, la poste mon amie, il faudra m’expliquer pourquoi la seule boîte est à l’extérieur du bureau, pourquoi il n’existe aucune possibilité de déposer son courrier dans le local. Tu veux vraiment continuer à risquer les braquages iniques ?

 

Les conseils gras de la fée

Quelques conseils « gras » (un nouveau concept)

–          Une semaine après la Saint Valentin (fête principalement commerciale et donc toute dédiée à l’amour des commerçants) après rangé les bougies en forme de cœur et la nappe rouge à volants, il est temps d’éprouver votre attachement pour votre moitié : faites-lui la surprise dite « de la douche froide » : je t’aime et …hop ! … je ne t’aime plus ! Pourquoi ? mais… tu n’as pas à savoir…

–          Pour les filles : enduisez-vous de cold-cream (c’est tout de même le plus efficace pour lutter contre le froid), mettez votre jogging mou et vos chaussettes de ski et invitez vos copines à venir commenter la dernière émission de téléréalité sur TF1 : « The voice » où est mis en avant non pas le look, mais le talent des participants… quelle découverte… on peut être moche et chanter bien…(ou réciproquement être une bombe et chanter comme un phoque asthmatique),

–          Sortez dans la rue et donnez des conseils débiles aux joggers qui s’évertuent à maintenir stable leur courbe de poids (un gros homme à l’air ivre fait cela très bien près de chez moi…),

–          Comme la ménagère de plus de 50 ans qui habite la banlieue, faites teindre vos cheveux en rouge ou en violet, puis optez pour une coupe courte type années 80. Effet saisissant garanti… Déambulez avec votre caddy en avançant très lentement au milieu du trottoir.

–          Envoyez à vos contacts professionnels des mails contrariants, puis disparaissez dans la nature et évitez de répondre à leurs idées de solutions…Si vos contacts sont des prestataires, ne signez surtout pas leurs contrats; il ne faut pas qu’ils s’habituent à un confort capitaliste.

–          Ligotez les prestataires informatiques sur des chaises à l’inconfort reconnu et forcez-les à s’abîmer les yeux sur des tableaux Excel pendant 8 heures consécutives. Bien évidemment, passez toutes les 10mn dans leur dos pour vérifier qu’ils travaillent et ne leur donnez aucune directives et  surtout ne faite  aucune remarque positive. Après cela, oubliez de les payer. Ils sont de toute façon trop chers. Si vous ne savez pas pourquoi vous faites cela, soyez rassuré : eux savent…

–          Utilisez un langage abscons pour faire vos demandes (quelles qu’elles soient, mais principalement professionnelles) puis engueulez vertement ceux qui n’auraient pas compris ou répondu de travers,

 

Donc, aujourd’hui c’est mardi gras. Dans mon souvenir, cela signifierait 2 choses :

–          crêpes au nutella à volonté… mais aussi période de jeûne à venir. Soit : remplissons-nous copieusement de graisses avant la période de disette.
–          Déguisements autorisés pour la journée.

Aujourd’hui la tradition des crêpes me semble lointaine (sauf dans les pubs pour les grands magasins), celle du jeûne quasi inexistante et le déguisement … mais qui se déguise encore, à part Lady Gaga (qui a par ailleurs disparu de nos médias) ?

Remettons donc ces jolies traditions au goût du jour :

–          Gavage collectif (avec les promos groupon ou wonderdeal, on doit pouvoir faire des mégas-affaires à 20€ la nuit dans les crêpes, beignets et frites dégoulinantes…),
–          Déguisement obligatoire pour aller travailler (même pour les informaticiens, mais eux seront tenus de porter des trucs décents, pour changer). Sûr qu’une réunion de direction prendrait une tournure toute autre si le PDG était costumé en Casimir, le contrôleur de gestion en Patrick Juvet (avec la veste à paillettes et les bottes blanches à talon compensé), l’assistante de direction en Godzilla et les autres directeurs en troupe de French-cancan… On ne réalise jamais assez à quel point le port de la cravate sur chemise blanche ou bleue est un élément intimidant dans une réunion. Essayez d’aborder les problèmes budgétaires de l’année précédente ou la courbe des profits dans un déguisement de Catwoman et vous verrez…
–          Le jeûne me paraît plus difficile à tenir, mais déguisé en régime Dukan ou autre aberration, on doit pouvoir le vendre…

Sur le net traînent quelques jolis dictons (source Wikipédia)
–         A Mardi gras, qui n’a pas de viande tue son coq – Qui n’a pas de coq tue sa femme
Et qui n’a ni coq ni femme, il tue qui ? son voisin, son banquier ?
–         Le soir de Mardi-Gras, il faut danser sur les fumiers pour avoir des navets
Remis au goût du jour, cela pourrait donner « le soir de mardi gras, il faut danser sur les politiques/banquiers/recruteurs (au choix) pour avoir des chances de sortir de la crise/vraies économies/missions »
–         Lune quand tu la verras nouvelle le Mardi gras force tonnerre tu entendras
Ce soir c’est la nouvelle lune ; préparons-nous donc à entendre rugir… je ne sais pas encore qui ou quoi, mais ça va rugir…

La parole populaire est tellement imagée et sage…

Ah… hier j’ai croisé Sarkozy… si-si en vrai, en cher et en os… quelle joie sans cesse renouvelée d’habiter Paris…

Légendes urbaines: X-tine – La Défense en alerte

(Le début est .)

Je ne peux m’empêcher de trouver étrange la corrélation entre mes expériences avec la société Progressive et quelques évènements relayés par les médias au cours de ces derniers jours.

 Tout d’abord, un vol accompagné de dégradations dans une tour de la Défense a fait l’objet d’un entrefilet dans quelques journaux : Au 23ème étage d’une tour de bureaux, les locaux abritant le siège de la société Progressive ont fait l’objet d’une visite nocturne. Les ordinateurs ont été saccagés, les dossiers réunis en une pile ont été aspergés d’une eau de Cologne bas de gamme au parfum tenace et, plus grave, les supports de sauvegarde ont été fondus et assemblés en une sculpture représentant Xavier Bertrand, tandis qu’un portrait de Nadine Morano a été réalisé en touillettes à café.

Quelques jours après, les médias ont de nouveau fait référence à cette société, qui s’est trouvée être la cible d’autres malveillances :  Une prise d’otages a mis le 23ème étage en émoi.
Une jeune femme blonde s’est introduite dans les locaux en prétendant faire partie du personnel d’entretien. Sous la menace, elle a rassemblé tous les « recruteurs » de Progressive dans une même pièce puis les a obligé à téléphoner à tous leurs contacts pour les renseigner quand à l’avancement de leurs dossiers. Elle a ensuite contraint le personnel à servir des boissons chaudes et des biscuits aux employés de ménage, ces derniers ayant été invités à se prélasser dans les salles de réunion. Selon certains témoignage, elle aurait poussé la cruauté jusqu’à obliger certains recruteurs à apprendre aux gens du ménage à faire des patiences sous Windows et à raconter des blagues par le biais de la messagerie.

Les mauvais traitements ont duré 12h consécutives, sans pause cigarette ni accès à la machine à café et aux sites internet de rencontre.

Libérés en fin de journée par leur étrange persécutrice qui aurait disparu sans crier gare, certains salariés, incapables de supporter une telle violence, ont fait de graves de crises de nerfs. Depuis leur libération, une cellule de soutien psychologique a été mise en place pour leur permettre de recouvrer un semblant de raison.

 Le personnel vit maintenant dans la terreur : la jeune femme les aurait menacés de revenir à n’importe quel moment et de leur faire subir des brutalités barbares encore plus insupportables, comme de s’adresser poliment à leurs interlocuteurs ou, summum de la cruauté, répondre par message écrit en toutes lettres aux candidatures qu’ils recevront. Certains employés, rendus fous par ces perspectives féroces, ont préféré  se faire porter pâles ou présenter leur démission.

Les forces de l’ordre, mobilisées pour la semaine, occupent le 23ème étage et ont charge de protéger les salariés de Progressive.

X-tine semble avoir trouvé de nouvelles cibles et son intelligence ainsi que ses capacités d’adaptation semblent s’être bien développées ces derniers temps. Bien évidemment, je vais guetter la moindre information qui pourrait faire référence à ses agissemments. Je ne pense tout de même pas que la benne de roses rouges livrée au théâtre de la porte St Martin soit de son fait…

La suite ici

Le bourgeois gentilhomme

Avec François Morel

http://www.portestmartin.com/

 Peut être est-ce ma culture BD, mon goût pour le kitch et les délires bon enfant, mais j’ai cru reconnaître quelque chose des « dingodossiers » ou de « trucs en vrac » dans ce Bourgeois. Comme si Goltib et Goscinny s’étaient emparés du texte de Molière pour en faire un spectacle jubilatoire tout en conservant la causticité du sujet.

Dans le rôle de M Jourdain, François Morel explose littéralement ; avec une extrême justesse, il sait rendre la bêtise et l’aveuglement du personnage, sans sombrer ni dans le ridicule, ni dans la férocité.
Tout Morel est Jourdain et le regard que l’on perçoit si l’on est (comme je l’ai été) assis tout près de la scène est bien celui du personnage de Molière. Stupide, inculte, irréfléchi, tout entier porté par la volonté de s’élever socialement et culturellement pour se faire aimer, il succombe à toutes les farces moqueuses de son entourage.
Les différents maîtres sont bien campés, ridicules à souhait, imbus d’eux même et ne percevant en leur élève qu’un moyen de s’enrichir ou de briller. La palme au philosophe dans la scène délirante de la prononciation des voyelles.
L’orchestre, installé sur la scène,  joue Lully et les morceaux chantés et dansés renforcent le côté délirant des rêves et volontés de M Jourdain.
La servante est plus rusée que sa maîtresse et la femme plus avisée que son mari, les hommes sont tous en quête de l’avantage qu’ils pourront tirer du maître de maison. La marquise est idiote, l’ami est cupide, la fille un peu candide, le futur gendre prêt à tout… Au milieu de ces personnages cartoonesques, la femme de M Jourdain réussi à conserver une forme de d’hystérie raisonnable …
La mise en scène pare Jourdain de tenues extravagantes, de maquillage outrancier et l’envoie vivre avec candeur les situations les plus ubuesques. Plus les ficelles sont énormes, plus M Jourdain se laisse berner, tout occupé qu’il est à croire l’impossible. Il subit tout dans ce spectacle, l’apothéose étant la scène de l’adoubement final, au cours de laquelle il se trouve dévêtu et entouré de personnages inquiétants qui n’ont de cesse de le rendre ridicule et vain.
Les comédiens nous offrent au cours de cette scène un numéro dansé flamboyant, dans une débauche de plumes, de costumes délirants et de rites « barbares », véritable lâchage extravagant que seul M Jourdain est suffisamment candide de croire. Mais tout épris de sa propre ascension, il finira au sens strict par s’élever au dessus de ceux qui le raillent.

Morel prolonge avec délice les situations cocasses et y apporte avec malice des détails de jeu qui emmènent monsieur Jourdain au-delà encore de ce que l’on croyait connaître de lui. Bien que central, son personnage laisse à l’ensemble des protagonistes l’occasion de nous faire rire et de nous surprendre encore.
Après une journée glaciale et difficile (voir ici), la troupe du « Bourgeois » a réussi un exploit inattendu : rendre des gens heureux !

Le merveilleux monde de l’emploi sur le net

Comme beaucoup de gens, je cherche du travail. Ce n’est pas une situation très drôle, j’en conviens aisément, mais là n’est pas le sujet… Quand on est à la recherche d’un emploi, on procède beaucoup par internet. Et on se retrouve assez rapidement dans des situations ubuesques.

Déjà, on doit faire rentrer son CV et son expérience professionnelle dans des cases. Souvent les choix mis à notre disposition pour remplir les cases ne reflètent pas la réalité et il faut faire des approximations. Si en plus on a une expérience variée, comme de façon générale on ne peut faire qu’un choix, il faut faire choisir l’expérience à mettre en avant. Ca limite déjà pas mal..
Parfois les cases n’existent pas. L’expérience est donc ignorée…
Parfois les cases ne peuvent pas être remplies. Pas par mauvaise volonté, simplement parce que l’on ne fait pas partie des cas de figure imaginés par les concepteurs du site. Si ça arrive, le système refuse simplement votre candidature. La solution consiste alors à inventer un contenu qui pourra être crédible, sans quoi l’humain qui finira un jour par lire les cases ne vous prendra pas au sérieux.

Les sites qui collectent vos documents au format Word sont encore pires, par ce que les documents sont traités par des humains qui doivent les décomposer et les mettre dans des cases. Dans 90% des cas, les humains sont incompétents et ne savent pas alimenter les cases. Surtout si on a des expériences techniques pleines de mots qui ne font pas partie du vocabulaire du téléspectateur moyen.

Si par un miracle incroyable on a tout de même réussi à attirer l’attention d’un « agent de liaison » (je ne peux me résoudre à appeler ça un « commercial », encore moins un « recruteur »), dans 70% des cas les propositions qu’ils nous font ne correspondent absolument pas à une bonne  interprétation du contenu des cases…  dans les 30% restants des cas, ils ne comprennent pas la demande de l’employeur et sont incapables de savoir si le profil sélectionné convient. J’ai acquis la certitude qu’ils appellent au hasard, pour justifier leur salaire.

Il y aussi les cas d’annonces « impasse ». Par exemple, un jeune « recruteur » a inondé le net d’annonces très intéressantes et (malheureusement) correspondant à mon profil. Alléchée, j‘appelle. Pour m’entendre dire que le monsieur a quitté la société et que ces annonces ne sont plus suivies. Mais BANDE D’ABRUTIS, retirez les annonces non viables… tout le monde gagnera du temps…

 Cependant, la palme revient à la société « progressive » qui se vente de placer une personne toute les 17mn et dont les annonces enjoignent à poser sa candidature dans la joie, la bonne humeur et l’espoir de sortir de la grisaille plombante qui nimbe la vie des demandeurs d’emploi.
Cette entreprise propose un poste qui correspond à ma recherche.  Après 2 appels, je tombe sur une personne avec laquelle je conviens d’un rendez-vous téléphonique le lendemain. Correspondant parfaitement au profil recherché, je pensais que la communication pouvait être fructueuse. Bref moment d’ivresse et chants grégoriens se mirent à s’entrechoquer allègrement dans mon cerveau…

Le lendemain le temps passe inexorablement et aucun appel…
Anne ma sœur Anne ne voit que le téléphone qui sommeilloit et la boîte mail qui s’éteindoit…
Donc je prends l’initiative d’appeler. Normal, non ? un RDV, même téléphonique, reste un RDV…

Premier appel : on me dit que mon interlocuteur est en ligne. OK.

Second appel, 45 mn plus tard : on me dit « ah non, elle ne doit pas être là aujourd’hui ».

Internaute, mon amie,  l’un de tes interlocuteurs ment. A toi de deviner lequel…

Troisième appel, 30mn après : Bruits festifs, rires… une fête est en cours chez Progressive. Au moins certains s’amusent…

Mon nouvel interlocuteur me reconnaît (évidemment, je ne cesse pas d’appeler depuis hier… je VEUX travailler…), il fait donc un effort et me trouve la personne avec qui j’avais RDV. Donc c’est mon second interlocuteur qui mentait (celui du seconde appel du second jour; oui, je sais, il faut suivre). Ou qui n’en avait rien à faire. Ou qui est un joyeux plaisantin. Au choix… 
Comme tous ces gens travaillent en open-space, la conversation à suivre se fera sur fond de bruits festifs. C’est aussi approprié que si on allait au confessionnal dans un bar à putes…
Néanmoins, mon RDV se dit tout ouïe et attentive. Elle m’interroge sur mes compétences et assez rapidement la remarque fuse : « Ah… mais… avec toutes ces compétences, comment se fait-il que vous ne parveniez pas à trouver de mission… ? » mais PETASSE, parce que les gens comme toi sont INCOMPETENTS et préfèrent fêter l’anniversaire de leur chef plutôt que de faire leur boulot !!
J’explique le contexte un peu tendu du monde du travail actuellement et l' »entetien » se poursuit. Apparemment je corresponds au poste, mais c’est ennuyeux parce que « le client n’est pas encore sûr du budget, le projet n’est pas encore décidé » ! Mais POURQUOI TU NE RETIRES PAS L’ANNONCE ? Tu crois qu’on s’amuse à cherche du travail ?
Enfin, pour finir en apothéose, elle m’annonce que mon CV sera soumis quand même mais que sans nouvelles d’elle sous une semaine, je peux considérer que ma candidature ne sera pas retenue. Et crois bon d’ajouter que « ça ne met pas mes compétences en doute ». Mais CONNASSE, tu crois que je t’ai attendue pour évaluer mes compétences?

Bref, c’est un peu comme les sites de rencontre : sous couvert d’anonymat (non partagé), les gens se conduisent sans aucune considération et à la limite de la politesse.

 J’ai aussi eu quelques expériences « live » : Par exemple, un récent entretien chez un grand nom de l’interim, où l’on m’a enfermée dans une salle munie d’un œilleton pour « attendre mon interlocuteur ». Je suis certes un peu parano, mais entre la porte fermée et l’œilleton (extérieur) j’avais l’impression d’être observée comme à travers un miroir sans tain… Je n’ai pas attendu longtemps avant de rouvrir grand la porte.

Je ne conclurai pas, parce qu’hélas, le chemin me semble encore long avant la fin du tunnel.