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Confus, les anges déconfits
Premier post post-confinement. Lecteur-chéri-mon-astéroïde, en lisant que le Larousse attribue à « confit » la définition suivante: « Viande ou volaille conservée dans la graisse (spécialité du Sud-Ouest) », m’est venu à l’idée que « déconfit » serait une forme de « sortie de graisse », de mise au régime, quoi. Et que les semaines étranges que nous venons de passer peuvent aussi avoir affecté les personnages. Le moment était venu de retrouver nos ailés amis Ivresse et Oubli, les plus proches de la notion de « volaille » (parmi mes amis de caractères), sauf leur respect. A une époque pas si lointaine, j’avais rencontré dans un bar Ivresse et Oubli, deux anges déchus obligés, par manque d’audience et pour échapper à la disparition, de faire les 2X12 (12h ange, 12h démon). Ils ne rêvaient que de rédemption et de retour vers leur paradis perdu – j’en profite ci-dessous pour rendre hommage à Christophe- , d’autant plus que si les gens cessent de croire en eux, ils sont condamnés à finir en poussière. Ils avaient essayé de m’obliger à reprendre une vie saine et bio, pour mon bien et le leur. Je ne te cache pas qu’ils avaient échoué… Si tu es curieux d’en savoir plus, mes amis Ivresse et Oubli avaient déboulé dans le monde d’avant par là.
*
Ce petit tour dans les bois a le goût délicieux d’une forme de liberté retrouvée. Pas grand monde en dehors des zones proches des parkings. Les gens s’ébattent au soleil en prenant plus ou moins de précautions, le port du masque semble soumis à de multiples interprétations et la distanciation sociale à de multiples contraintes plus ou moins maitrisées.
Oui, toi qui me lis dans l’avenir, ce texte est écrit juste après la quarantaine due au covid19, vécue par le monde entier. Nous sommes en 2020 et au moment où j’écris ce témoignage vibrant, le monde s’observe. Donc le port du masque et le respect d’un espace entre les gens sont des notions non seulement mal définies, mais très mal mises en oeuvre. Ca doit te sembler risible, à toi qui est sans doute né avec un masque et un septième sens capable de te faire t’ajuster à la bonne distance sans avoir à y réfléchir. Mais c’est ainsi.
Je ne vais pas m’attarder auprès des gens, ce que je veux, c’est FAIRE DU VELO. Faire du vélo est devenu un super-objectif que rien ne m’empêchera d’atteindre. J’appuie sur les pédales avec la rage d’un hamster dans sa roue, décidée à ce que rien ni personne ne vienne entraver ma voie vers le « moi » des bois. J’avance sur des chemins que la récente tempête a ravinés à souhait, barrés de longs troncs feuillus qui ont mal supporté les rafales, m’obligeant à faire des détours par les orties. Cette balade se mérite. Je vais me poser dans une petite clairière bordée par un chemin sablonneux, oasis de verdure noyée de soleil entre les hauts troncs de résineux. Un pin obligeant y a façonné un trône de mousse et d’écorce dont j’ai l’intention de profiter.
Je pose mon vélo dans l’herbe, gratifie l’arbre d’une amicale accolade et commence ma descente vers le coussin vert foncé qui va accueillir ma noblesse fessière quand mon œil est attiré par d’incongrus scintillements bleus et rouges.
– Ah quand même, il était temps…
On me parle. Ce doit être une erreur. J’ignore. Laissez-moi tranquille dans ma forêt.
– Ne me dis pas que tu ne nous vois plus?
Le ton angoissé me rappelle de lointains souvenirs. Les scintillements rouges et bleus dessinent deux masses de couleurs assorties desquelles émergent deux paires d’ailes où les plumes salent alternent avec les feuilles de différents arbres, puis deux têtes hirsutes aux regards traqués.
– Oubli? Ivresse? Mais qu’est-ce que vous faites là?
– Bonjour, moi aussi je suis content de te voir… J’avais peur que nous soyons devenus une espèce éteinte… avec tout ce bazar, les gens ont très peu pensé à nous… tu sais à quel point ça nous affaibli…
– Oui-oui, bonjour…
Le pauvre vieux a l’air si contrit que je ne vais pas lui faire remarquer que si je viens jusque là c’est précisément pour ne voir personne. Et que oui, ils ont l’air fragiles, comme si les gens avaient cessé de croire en leurs anges gardiens ces dernières semaines, les menant à une disparition sans retour possible.
– Comment ça va? vous avez l’air… heu…
– Laisse tomber la politesse, on est dégueulasses, nos ailes sont tout abîmées et on a pris 10kg chacun. On est dans un tel état que là-haut, ils ne veulent plus de nous comme anges, ils prétendent qu’on fait flipper les gens. Tu parles… c’est un prétexte pour nous virer sans frais, oui. On fait du plein temps démon, depuis quelques semaines. C’est la honte.
Oubli me fait mal au cœur. Je sais que malgré son look crado et son comportement à la limite du punk, c’est un bon bougre et son job à temps partiel ange / partiel démon lui pesait déjà lors de notre première rencontre. Alors plein temps démon… il doit être proche de la déprime. C’est vrai qu’il a sacrément grossi….
– Et ça marche? Je veux dire… le plein temps…
– Le pire, c’est que ça marche à fond. Les gens sont hyper-vulnérables, il suffit d’un rien pour les pousser à picoler, à se comporter n’importe comment et à oublier immédiatement. Tu peux pas imaginer ce que des gens seuls et qui s’ennuient peuvent inventer pour faire marrer leurs potes… L’idée des apéros virtuels en visio-conférence vient de nous… Au début, on se prenait pour des visionnaires… mais la situation nous a échappé…
– On n’est pas faits pour ça! A la base on est du bon côté du miroir… Voir ces tronches rougeaudes ricaner bêtement sur des écrans, ça nous a vite mis mal à l’aise. Mais impossible de revenir en arrière, tu sais, quand le mal est fait… alors on est venus se réfugier ici, pour échapper à la tentation de pousser les gens sur la mauvaise pente. Sauf qu’en bas, les managers de l’enfer prétendent qu’on est pas rentables, ils ne veulent plus de nous non plus. On s’est fait virer. Pfff…. on en est réduits à traîner dans les limbes, comme deux gros dommages collatéraux de la crise sanitaire
C’est Ivresse qui a parlé en dernier. Il a l’air anxieux. Mes deux pauvres amis se dandinent devant moi dans leurs tutus déchirés par de longues semaine passées dans la forêt. Ils ont perdus leurs souliers vernis et les trous dans leurs collants laissent apercevoir de longs ongles crasseux.
– Fais pas ta princesse, on cracherait pas sur un bain, hein… va pas croire que c’est un choix facile…
– Désolée, mec. Qu’est-ce que je peux faire pour vous?
– Laisse-nous faire le bien, qu’on reparte dans le bon sens.
– Et tu penses à quoi?
– Avec objectivité, qu’est-ce que tu pourrais vouloir arranger, concernant ton cas personnel?
– C’est pas un peu votre boulot, ça, savoir comment aider les gens?
– Je te rappelle qu’on est au chômage et qu’on va finir par s’évaporer… nos capacités d’analyse ont été entamées…
– Je vois…
– Je sais pas moi, on peut faire simple, tu as grossi, non?
– Pas tant que vous…
– Sois pas méchante, on avait que ça à faire, aussi, manger…
– Ben non, je ne vois pas comment tu peux m’aider. Tu devrais essayer sur d’autres gens. Des trucs simples, genre « porter un masque », « se laver les mains au savon » tu vois le topo?
– Le créneau est déjà pris, on va se faire traiter de pirates si on fait ça!
– Comment ça?
– Ben ceux d’entre nous qui ont bien assuré pendant la crise ont eu le droit de choisir leurs bonnes actions… Nous, il nous reste les trucs dont personne ne veut, genre pousser les gens chez le coiffeur ou leur faire entreprendre un régime….
– Me regardez pas comme ça, je suis d’une sveltesse de rêve et mes cheveux sont une cascade d’or qui coule avec chaleur sur mes épaules bronzées…
Au moins, je les aurais fait rire. Ivresse pouffe et Oubli se trémousse, son estomac tressautant au rythme de ses gloussements de joie.
– Bon, vous êtes vexants. Moi aussi, je suis fatiguée et la quarantaine m’a sans doute un peu abîmé les repères, Je vous laisse. So long, guys.
– Non, tu peux pas nous abandonner! Ce serait de la non assistance à personnes en danger…
Oubli me fixe avec le regard d’un chaton mignon. On sent qu’il a travaillé ses attitudes pendant le confinement, il me ferait presque pitié.
– Et depuis quand vous êtes devenus des personnes?
– De la non assistance à anges en danger, ça sonne mal.
Merde, il m’a devinée, le gros rouge. Je ne supporte pas les phrases à la musicalité douteuse.
– Ben je sais pas, moi. Essayez de surfer sur les tendances… Vous pourriez peut-être envahir Instagram et renvoyer aux gens les versions sans filtre et sans maquillage de leurs selfies?
Dans le regard d’Oubli passe l’ombre d’un mélange de respect et de jalousie.
– Mais comment j’ai fait pour ne pas y penser tout seul?
– On réfléchira sur notre capacité à évoluer dans un monde 2.0 plus tard, viens, on s’casse, c’est une bonne idée et ce serait dommage que Méchanceté ou Jalousie nous la pique.
Après avoir adopté mon point de vue sans se faire prier, Ivresse, dans une pauvre tentative de s’arranger, passe ses mains sales sur ses ailes et dans ses cheveux, puis il se fige et se met à devenir transparent.
– Qu’est-ce qu’il fait?
– Il mute vers Instagram, on a fait un stage juste avant la quarantaine, c’est facile, c’est juste une question de concentration…
Et sous mes yeux ébahis, Oubli défroisse ses ailes, se fige à son tour et s’évapore.
– Hasta la vista, baby
Sa voix a résonné dans ma tête, puis j’ai été prise d’un léger vertige. Je m’assied enfin au pied de mon arbre, sûre d’avoir imaginé cette situation ubuesque.
Il est temps de prendre quelques photos et de les envoyer à mes amis moins chanceux, coincés à la maison en télétravail. Je sors mon téléphone et fais des clichés de la petite clairière. Bien sur, il m’est difficile de résister à l’envie de me prendre en photo, tout sourire au soleil.
Même si ce n’était qu’imaginaire, je m’en veux d’avoir eu cette idée stupide.
Instagram regorge de photos pires les unes que les autres, de faciès livides et fatigués, de chevelures broussailleuses, de regards cernés, de joues arrondies par les excès. Des filles dépourvues d’artifices côtoient des sportifs sans abdos, des paysages de cauchemar font suite à des photos de bouffe industrielle. Instagram a cessé d’être un monde de rêve pour n’être que le piètre miroir d’une réalité à laquelle tous souhaiteraient échapper. Sur chacune de ces images, on aperçoit, en y prêtant attention, un léger reflet bleu et rouge. Ivresse et Oubli sont sur la voie de leur rédemption… Le selfie devient le mal… Et c’est de ma faute…
Mirror mirror on the wall who is the fairest one of all…
Lecteur-Chéri-Mon-Gros-Lapin, tu n’es pas sans savoir que les mythes, contes et légendes prennent leurs racines dans l’histoire de l’humanité. Envisageons 5 secondes, par un habile jeu de miroirs, qu’ils peuvent aussi ETRE les racines de l’humanité. Parce que, par exemple, l’homme n’apprend pas de ses erreurs. La femme non plus, d’ailleurs. Ou parce que l’histoire est un éternel recommencement (ce qui est une façon subtile d’énoncer la même chose). Et que donc, les contes, légendes et mythes pourraient être considérés comme des oracles.
Dans Blanche-Neige, le personnage de la Reine (qui est à mon sens une version brute de Dorian Gray) scrute dans son miroir la moindre trace de flétrissure et s’arrange pour supprimer la source de toute concurrence à sa beauté. (On parle là, bien sûr, de beauté extérieure, et non de la sacro-sainte beauté intérieure qui n’est pas liée à la taille de ton pantalon.)
Si on remonte plus loin dans le temps, Narcisse, amoureux de son reflet, finit par en mourir.
Ces deux personnages portent au pinacle le culte de l’apparence. L’amour du moi. Le nombrilisme aigu. L’auto-égo-love.
Nul doute que si Narcisse avait eu une perche à selfie, il aurait été le champion d’Instagram.
Ah… t’entends-je t’esbaudir, nous y sommes… oui, c’est là que je voulais me rendre, Lecteur-Chéri-Ma-Loute, au culte du « Soi » soigneusement entretenu par internet.
Mais continuons notre parallèle.
Imaginons un moment que nos téléphones, en cela aidés par le Big-Data et les progrès colossaux de l’intelligence artificielle, se mettent à agir comme autant de miroirs de la Reine, qu’ils absorbent notre raison, nous poussant ainsi à ne cultiver que notre apparence, un visage parfait comme rempart à toute la vilénie dont nous sommes capables.
En clair : Le téléphone absorbe ta part mauvaise et met en exergue ta part belle.
L’idée : Tu te prends en photo et immédiatement ton téléphone te montre comment ton visage va changer. Vu le nombre d’infos balancées en temps réel sur le net, il n’est pas très compliqué de savoir où tu es, avec qui, ce que tu fais, ce que tu manges, comment tu t’habilles, etc etc, donc d’anticiper un peu ton évolution.
Donc, grâce au Big-Data, avec l’aide de quelques astucieux recoupements et de stats bien pensées, on doit tout à fait être en mesure de créer une application qui te montre comment ton physique de jeune premier va évoluer. Et là, miracle, en toute connaissance de cause tu peux choisir comment te conduire. Appelons cette appli, si tu le veux bien «Rip My Face»
Passons aux cas pratiques :
- Tu vas à une fête annoncée sur Facebook ==> Rip My Face prévois tout ce que tu vas boire, tous les gens que tu vas rencontrer, tous ceux auxquels tu vas mentir pour obtenir leurs faveurs et affiche ton visage de menteur alcoolisé. T’es pas beau.
- Tu vas tout seul voir une expo et tu balances tous ces merveilleux selfies sur lesquels tu apparais, extatique, à côté d’œuvres incontournables et si formidables qu’elles te mettent la larme à l’œil ==> Rip My Face te montre tout seul et triste, vu que tu n’as pas d’amis pour t’accompagner. On lit la loose dans ton œil torve.
- Tu cherches un job ==> Rip My Face sait d’avance à quel point tu vas devoir faire le faux-cul lors des entretiens (oui, il connaît ton CV et sait le mettre en parallèle avec les annonces…) et affiche ta sale tête de lombric servile.
Tu as compris maintenant : Rip My Face connais l’écart entre ce que tu racontes sur internet et ta vraie vie. Il est donc en mesure de modifier tes photos à l’aune de ta réalité. Et toi, tu peux réfléchir à ton avenir en toute connaissance de cause.
En gros, Rip My Face est un mouchard immonde qui fait fi de toute forme de politesse, de mensonge conventionnel, de respect de l’autre, tous ces trucs qui permettent de vivre (à peu près) correctement en société. Et il va t’aider.
Si tu penses une seule seconde que je suis en plein délire paranoïaque (ce qui pourrait en effet me ressembler), jette un œil sur les liens ci-dessous et pleure un bon coup…
http://www.focusur.fr/a-la-une/2014/12/17/il-est-desormais-possible-de-prevoir-lavenir-grace-au-big-data-et-kira-radinsky
http://www.vice.com/fr/read/recorded-future-logiciel-prevoir-avenir
De là à modifier un chouilla le concept pour l’adapter à des prédictions sur notre avenir physique, franchement, il n’y a qu’un pas.
Le selfie tue…
Lecteur-Chéri-Ma-Choucroute, sache que tu véhicules le danger. Le danger est dans ta poche, dans ton sac, sur ta table de nuit… partout autour de toi! Enfin, surtout si, tel Narcisse, la chasse à ton image est ton sport favori. Mais le mythe l’a démontré : jamais, au grand jamais, tu ne pourras te pécho.
Et pire : ça va te conduire tout droit à la grande faucheuse, dans une ultime chute au fond de ton absurde connerie.
Prend peur, citadin porteur de perche, amateur d’autoportraits à gros pif, éphèbe au sourire plein de persil, car le selfie tue !
Certains pays prennent des mesures. En Inde, des sites sont interdits au selfie, en Russie, sur chaque selfie figure Depardieu en string à l’arrière-plan (ils sont forts ces Russes). Statistiquement, on peut dire cette année que le selfie tue plus que les requins:
http://mashable.com/2015/09/21/selfie-deaths/#cjzmTUQcGkq3
Après Jaws, jaws 2, jaws 3 , jaws 4 et même un jaws 5 italien qui a l’air de la meilleure facture, je propose donc « Screen », un film d’horreur horrifique et terrifiant, dans lequel on verrait de pauvres citoyens se faire happer par un téléphone portable géant, ivre de vengeance et d’électronique, qui les broierait afin d’alimenter ses circuits assoiffés de neurones (et donc, là je n’explique pas pourquoi il a besoin de tout tout tout plein d’amateurs de selfies…)
Dans un univers kafkaien où se côtoieraient de vieux fonctionnaires poussiéreux armés de fax, de folles jeunes filles en tutu enroulées dans de la fibre optique et de hideux ours polaires albinos parlant esperanto mais chantant en morse, notre héros évoluerait, passant de circuit imprimé géant en labyrinthes de plumes d’oies frisées, à la recherche du dictateur du mal, le grand Dark-Von-I-Faune. Lequel serait de bakélite noire et couvert de plumes de paon. De gros télex à mille-pattes déferleraient sur la ville, écrasant tout sur leur passage.
On pourrait voir des humains se tordre sous les morsures des téléphones, puis devenir fous, le cerveau vrillé par des beeps incessants qui seraient comme autant de pics à glace enfoncés dans leur boîte crânienne. D’autres pourraient se soumettre à la dictature et se convertir au phonisme, greffant des coques noires ou blanches au bout de leurs mains aux doigts rendus crochus et insensibles à force de taper sur les touches.
Il y aurait une guerre pour le contrôle des batteries, élément rare mais indispensable à la vie du grand Dark-Von-I-Faune. Les forêts seraient détruites et brûlées pour alimenter ces batteries. Les humains, réduits à être de vils esclaves, se battraient pour leurs téléphones, préférant piétiner des enfants affamés que risquer manquer une mise à jour.
Rapidement, l’eau et le pain manqueraient et seuls les êtres hybrides, mi-homme, mi-coque, le visage de forme carrée et les yeux tactiles, pourraient vivre.
Notre héros, à l’orée d’une mort atroce par ingestion forcée de claviers obsolète, serait sauvé par l’amour d’une jeune femme au corps couvert de touches dièse.
A deux, ils priveraient le grand Dark-Von-I-Faune d’électricité, le condamnant à une mort lente et exécutant devant ses yeux glauques des polkas endiablées au son du dernier titre de Kenji Jirac. Sous les cris rauques du tyran déchu, ils s’accoupleraient sauvagement, dans un final de feux d’artifice (Hitchcock a déjà fait le coup du train et je ne trouve pas mieux…)
Au générique, on dirait que Monsanto a été sacrifié pour récupérer des fonds pour produire le film. Et on demanderait à Di Caprio de défiler en peau de bête, son (futur à ce jour) Oscar à la main.
Et on prendrait soin de mettre en préambule que toute ressemblance avec des évènements ayant existé serait pure coïncidence…
En attendant ce chef d’oeuvre, Lecteur-Chéri-Mon-Amour-A-Moi, tu peux écouter ce jeune troubadour qui a le chic pour bien me faire marrer: https://www.youtube.com/watch?v=zqo28tcrHvM