Un peu de poésie, que diable!
Ami du oueb, explorateur de la blogosphère, aventurier multimédia, ces quelques phrases sont pour toi. Toi qui pousse l’amitié virtuelle jusqu’à me lire, même aux heures les plus blafardes de la nuit, qui parfois dans un moment d’extase laisse une trace verbale de tes pensées les plus profondes (des trucs forts, genre « LOL ») et qui manifeste ta joie à la découverte de mes pensées foutraques, je te dédie cet ultime post 2012. Oui. Sur fond de musique disco, perchée sur mes bottes compensées en vinyle orange, les ongles peints de strass et la veste à paillettes de Patrick Juvet (un collector acheté prix d’or sur e-bay) sur le dos. J’ai même à mes côtés un roman de Mac Levy, c’est te dire… (nan, là je déconne).
Donc, merci ! Merci à France Inter et particulièrement à Frédéric Lopez, sans qui je n’aurai pas multiplié mon lectorat par au moins 4 (voir 5 les jours de liesse), merci aux amateurs d’ubiquité et de transferts par voie d’ondes, merci aux amoureux de clones et aux adeptes des boîtes vocales. Sans vous, je n’existerais pas sur la toile et ça, franchement, ce serait dommage… Un tribute spécial aux banquiers et aux publicitaires, sources inépuisable de crises épistolaires, aux SAV divers et aux conducteurs de 4X4 en ville, ces poètes urbains aux infinis noms d’oiseaux.
Comme c’est la fête et que des réminiscences de l’esprit de Noël flottent encore dans l’air pollué périphéen, laissez-moi vous offrir un poème… Que ceux qui liront jusqu’au bout voient tous les vœux se réaliser jusqu’à la nuit des temps… Et n’hésitent pas à se faire connaître, ce sont des héros en puissance… un peu de lyrisme débridé donc. Et non, je n’ai pas bu.
Poème sans titre
Ours dansant, marchands d’esprit, sortez de vos terriers,
Le printemps se pointe en décembre,
Gare aux coups de lune en Janvier.
Nains, ogres, ministres du meilleur et du pire,
Fées outrageuses, belles harpies de cendres,
Lapins magiciens, colibris roses et au cœur à rire,
Sortez danser au son des trompettes de la renommée.
Ivres de ketchup, grisés de fleurs et saouls d’étoiles,
Préparez-vous, nobles amis aventuriers de la toile,
A recevoir en vos seins magnifiques et précieux,
Cette pure merveille, ce doux nectar parfumé :
L’ambroisie qui circule dans les veines des audacieux,
Le rêve,
Moteur des plus humbles et des plus capricieux !
… Aimez-vous les uns les autres et n’oubliez pas de changer l’eau des fleurs…
Enfin, un mot de Coluche, ce grand visionnaire: http://www.youtube.com/watch?v=uVd32Zyof6I
Publié le 30 décembre 2012, dans La fée pétasse, et tagué 2012, Coluche, frederic lopez, marc levy, Patrick Juvet, Poesie. Bookmarquez ce permalien. 1 Commentaire.
Ha ben voila, en tombant bien tard sur cet article, il semble que tu sois sur la bonne voie : le personnel de OVTYP sont effectivement des extra-terrestres multiformes. J’en ai enfin la preuve !