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Ce que veulent les gens…
Il y a peu, alors que je râlait de voir mon téléphone (ou ce qu’il en reste) prendre des décisions à ma place (et toujours les pires décisions), je me suis entendu répondre « Oui, mais c’est ce que les gens veulent ». « Ce que les gens veulent », comme un sésame monstrueux à la débauche d’automatismes et d’empêchements de penser en rond qui nous assaille au quotidien.
La vraie question serait: « les gens » veulent-ils vraiment être pris pour des cons, ou ont-ils depuis longtemps cesser de se poser la question de savoir si, oui ou non, on les prend pour des cons? Ces dernières semaines j ‘ai reçu au moins 50 mails m’enjoignant à payer des factures ou à donner mon numéro de carte bleue (merci au passage à tous ceux qui se laissent spamer…). Mais QUI est encore assez crétin pour payer des trucs qu’il n’a pas commandé? On voudrait nous faire croire que « les gens » commandent en ligne tellement de tout et de rien qu’ils ne sauraient plus eux-mêmes distinguer un piège grossier d’une envie folle de chaussures rouges? C’est un peu la même question que « mais que diable pensent des personnes semi-publiques pour s’inscrire sur des sites de rencontres adultères sous leur vrai nom? ». Est-ce moi qui suis parano ou est-ce le reste de l’humanité qui est intellectuellement diminué en ce qui concerne les bases de la sécurité sur internet?
Le pire, c’est que le principe de l’automatisme est tellement ancré dans nos quotidiens que personne ne s’insurge de voir des organismes (gouvernementaux ou non) n’accepter que le mode de règlement « par prélèvement ». L’accès direct sur le compte en banque du con de base est en effet le moyen le plus simple de se payer. Ou de s’augmenter. Ou de faire des opérations en douce. Comme, de toute façon, les banques n’envoient plus de relevés, tout ça est assez transparent. Comme, de toute façon itou, les documents envoyés par voie postale sont indigestes et incompréhensibles, les mutuelles et autres bandits autorisés peuvent bien faire qu’ils veulent. Et si le con de base veut réagir, grand bien lui fasse: il paiera 85 cts d’€ la minute pour essayer de faire entendre raison à un répondeur vocal. C’est dommage qu’on ne puissent pas se mettre en grève de banque, de mutuelle ou bloquer le périphériques à coups de mails suspects…
Si c’est ça que « les gens » veulent…
« Ce que les gens veulent » est venu à moi sous deux autres formes ce week-end.
1 – Une pub pour un opticien qui met toute son intelligence au service d’un concept redoutable: la paire de lunettes que l’on peut retrouver grâce à son application i-phone. C’est Atol et ça s’appelle Téou. (Rien que le nom, pas du tout inspiré d’une chanson à peine connue, fait pitié). Ca déchire. Non seulement le système est embarqué dans les branches des lunettes, ce qui oblige à la conception de modèles larges en plastique moche, mais en plus, ils n’ont manifestement pas pensé que les gens portent des lunettes pour voir. Pour voir leur écran de téléphone portable, par exemple. Tout le monde n’est pas hyper-bigleux, mais la cible, si. (je le sais, j’en fais partie). Laisse-moi te dire, Monsieur l’Opticien: sans mes lunettes, je peux jeter mon téléphone par la fenêtre. Il ne me sert à rien. Alors à moins d’inventer des écrans tactiles en braille, ton appli, tu vois ce que tu peux en faire… Sans compter que mettre toute ton intelligence pour fabriquer des lunettes qui bippent quand on les siffle aurait été aussi efficace. Mais si « les gens » veulent piloter leurs lunettes via leur téléphone, déjà qu’ils pilotent leur sommeil via leur montre, tant mieux. Tant qu’on ne me fait pas piloter mon frigo via ma balance (ce qui serait moins con), tout va bien. D’ailleurs, on devrait faire ça: en plus de « mangez-bougez », « 5 fruits et légumes par jour », « marchez 30 mn par jour », mettre en place une connexion entre l’estomac et le frigo, qui verrouille ce dernier dès que l’apport calorique du jour (calculé par l’i-phone connecté à la fourchette) est atteint. Et gère en direct avec le supermarché du coin le réapprovisionnement. Comme ça on pourrait écouler tous les stocks surproduits et les fermiers n’auraient qu’à se la fermer.
2 – Une autre pub (ahhhhh, la télé, cette source inépuisable de conneries) m’a présenté le comble de la malbouffe: le poulet (on passe ici sur les batteries et les conditions de vie des gallinacés) tout prêt mais à faire soi-même: on prend le poulet prédécoupé, on le glisse dans le sachet « pour ne pas salir le four », on lâche là-dedans un liquide aux allure de colique de bébé malade et on fait cuire. « Ce que les gens veulent » donc, c’est manger des trucs tous prêts en ayant l’impression de préparer et surtout ne pas avoir à nettoyer le four. On peut aussi manger dans des assiettes en cartons, avec les doigts et jeter la nappe avec tout le reste une fois qu’on s’est essuyé les mains et la bouche dessus. Mais le mieux serait l’injection pendant la nuit. Comme ça, en plus, on pourrait louer des appartements sans cuisine.
Mais c’est bien tout ça, parce que « les gens » ont ainsi gagné du temps.
Et le vrai luxe, c’est ça: le temps.
Sauf que « les gens », ce qu’ils ne voient pas, c’est l’arnaque ultime: on leur fait gagner du temps pour mieux le leur voler, à grand coup de téléréalité, de jeux débiles et de livres de Marc Levy.
C’est la rentrée, pleure en silence dans les embouteillages, parisien mon frère, mon ami. Mais ne pleure pas trop fort, on pourrait te coller une appli i-phone qui te permettrait de gagner 10 mn en te lavant avec l’eau de tes larmes. Et je mets ça parce que nous sommes dimanche et que je suis polie.
Boîte vocale et esprit de Noël ne font pas bon ménage
Reparlons encore un peu des serveurs vocaux et des SAV, en particulier de celui (décidemment très actif me concernant) de la FNAC. Episode 1 par ici. Comme la question a déjà abordée à plusieurs reprises, je ne vais pas m’étaler dessus. Juste vous retranscrire quelques impressions.
Petites précisions « à toutes fins utiles » :
– Mon ordi portable se crashe sauvagement et refuse de repartir,
– J’ai la « garantie totale » qui suppose couvrir ce cas,
– Je suis d’un calme olympien et d’une tolérance absolue, mon surmoi est détendu et j’aime mon prochain, même celui qui œuvre sur les plateformes d’appel.
Jour 1
Temps d’attente : au moins 10mn.
L’opérateur 1, charmant, me propose de déclencher un retour, soit de programmer un enlèvement par coursier. Cool. Mais pour arriver à ce résultat satisfaisant, temps total de la transaction téléphonique : plus de 2h. Pourquoi ? Par ce que chaque question (des questions particulièrement complexes comme « quelle peut être la tranche horaire de passage du coursier ? » ou « faut-il remettre la facture dans le carton ? ») entraîne une mise en attente d’au moins 10mn. Et qu’un transfert d’appel demande au moins 15mn.
Mais bon, tout espoir est encore permis et l’esprit de Noël flotte sur moi.
Jour 3, dit « jour de l’enlèvement du colis » :
½ journée coincée à la maison,
Rien, personne ne sonne à ma porte, pas le moindre appel,
Petite conversation avec la boîte vocale (dite BV) :
BV Appelez-vous pour la même raison que la dernière fois ?.
Moi voix off Merde, je suis fichée
Voix on NON
BV Sachez que vous pouvez maintenant vous exprimer …. Blablabla…. C’est à vous !
Moi Je veux parler à un opérateur.
BV Je ne comprends pas votre question… veuillez reformuler!
Moi OPERATEUR !
BV …
Moi Suivi d’incident ?
BV Oui ! merci !
Suivent 5mn de questions déjà posées la veille… puis 10mn d’attente avec un p….n de jingle particulièrement insupportable.
Il apparaît, après 40mn de discussions avec une demi-douzaine d’opérateurs, que le transporteur n’est pas passé parce qu’il n’avait l’adresse de livraison. Il a dû préférer aller boire un coup plutôt que de m’appeler et de m’avertir, voir de me demander l’info…
Programmation d’un autre enlèvement dans 2 jours. Mais l’esprit de Noël flotte toujours sur moi. De façon un peu moins prononcée, mais ça va. Je pars en sautiillant vers de nouvelles aventures.
Se passent environ 15mn, puis je reçois un message sur mon téléphone portable (comme quoi s’ils veulent prévenir, ils peuvent) dans lequel on m’indique que je peux porter mon ordi à la poste. Et que donc je n’ai qu’à faire ça, au revoir et bonne soirée… MAIS JE NE VEUX PAS !
Jour 4, dit « jour de la confirmation »
BV Appelez-vous pour la même raison que la dernière fois ?.
Moi NON
BV Sachez que vous pouvez maintenant vous exprimer …. Blablabla…. C’est à vous !
Moi Je veux une confirmation d’enlèvement,
BV Je ne comprends pas votre question… veuillez reformuler!
Moi GROSSE CONNE ! TU FAIS CHIER AVEC TES QUESTIONS ! LAISSE-MOI PARLER A UN ETRE HUMAIN !!
BV … Je ne comprends pas. Sachez que vous pouvez contacter directement votre magasin. Quel est votre magasin ?
Moi FNAC.COM
BV Je vous passe….. Le magasin de Montpellier.
Moi GROSSE NAZE! TU ME FAIS PERDRE DU TEMPS! TAIS-TOI! VA TE FAIRE VOIR!!
Temps de l’opération : 10 mn, je rappelle. L’esprit de Noël est un concept.
BV Bonjour, blablabla, exprimez-vous
Par « exprimez-vous », ils entendent : « trouvez les 2 ou 3 mots de vocabulaire que la BV sait reconnaître, sinon allez vous faire voir ! Bonne chance et allez au diable».
Moi Service après-vente.
Suivent 35mn de conversation oiseuse avec pas moins de 3 opérateurs. Je finis par pouvoir expliquer le cas : je ne veux pas aller à la poste et perdre encore 48h dans la transaction, JE VEUX UN TRANSPORTEUR ! Comme promis… Et là, l’esprit de Noël n’est plus qu’un lointain souvenir… un éther à peine distinct dans un passé très lointain.
(Note pour les curieux : Ether est ici considéré comme un fluide très subtil qui, selon les Anciens, était censé remplir les régions de l’univers situées au-delà de l’atmosphère terrestre. Litt. Les espaces célestes)
L’opérateur : Très bien, je fais la demande, ce sera OK pour vendredi, et je vais en sorte que ce soit en début d’après midi…
Jour 5, dit « seconde tentative d’enlèvement du colis »
½ journée coincée à la maison
14h je ne vois que l’herbe qui verdoie et la route qui poudroie…
14h30 je ne vois que l’herbe qui verdoie et la route qui poudroie…
15h je ne vois…
15h30 je ne vois que le rouge me monter aux joues et les vaisseaux éclater dans mes yeux tellement la pression monte…
16h j’appelle la BV…
BV Appelez-vous pour la même raison que la dernière fois ?
Moi NON! ET JE T’EMMERDE!!
BV Sachez que vous pouvez maintenant vous exprimer …. Blablabla…. C’est à vous !
Moi VA TE FAIRE FOUTRE, GROSSE POUFFE DE MERDE ! JE TE DETESTE !!!
BV Le service que vous demandez est fermé… merci de renouveler votre appel…
Raccroche. Je rappelle
BV Appelez-vous pour la même raison que la dernière fois ?
Moi (retenant mon langage ordurier) NON
BV Sachez que vous pouvez maintenant vous exprimer …. Blablabla…. C’est à vous !
Moi FNAC.COM
BV Je ne comprends pas, sachez que vous pouvez maintenant vous exprimer …. Blablabla…. C’est à vous !
Moi Service après-vente ?
BV Merci ! Votre temps d’attente est inférieur à 7mn
15mn plus tard, un opérateur m’explique que non, rien n’a été programmé pour moi ce jour. Trop fort ! Ca explique pourquoi le transporteur n’est pas passé: Il n’a pas été prévenu! Quels farceurs, ces opérateurs FNAC!
Reprogrammation, mais (subtilité) à une autre adresse : 4 pauses de 5mn pour obtenir les bonnes informations et la procédure à suivre (pour changer une adresse…)
Jour 7 (demain) je vais allumer des cierges et entreprendre une danse tribale pour amadouer les Dieux du SAV… Et je vais demander à ce que soit immolé le pervers qui a composé la musique d’attente de cette FUCKING boîte vocale. Il sera exterminé par audition perpétuelle des romans de Marc Levy…. Il me reste une semaine pour récupérer l’esprit de Noël, qui flotte très-très-très loin dans un espace dans lequel, c’est bien connu, personne ne vous entend crier…
Boîte vocale mon amour (2)
En ce temps de vacances, il y a forcement moins de personnes qui travaillent; donc, par effet de ricochet, moins de personnes qui répondent au téléphone; donc… plus de boîtes vocales en « action »…
Ce qui va suivre prend sa source dans la cruelle réalité d’un mois d’Août pluvieux où tout semble se liguer contre le non-vacancier…
Boîte vocale 1:
« pour votre confort, XXX a développé une boîte vocale intelligente; vous êtes invité à exprimer votre demande simplement »; si tant est que l’adjectif « intelligent » accolé au nom commun « boîte vocale » (BV pour la suite) ne soit pas un oxymore, on peut s’attendre au pire.
Et on sera pas déçu.
Car XXX a créé une BV sélective et élitiste: elle ne s’adresse qu’à ceux qui ont le sésame, à savoir un numéro; et pas n’importe quel numéro… LE numéro… celui de l’agence à laquelle on souhaite s’adresser. Sans cette clef des temps modernes, le malheureux don Quichotte des télécoms peut s’accrocher: rien à faire… si, je mens: on fait quelques chose; on dépense 11,8cts d’€ la minute passée à tempêter contre la BV… et Dieu sait si ce jour là, les pires horreurs ont franchi la barrière de mes cordes vocales…
Par ce que si part ‘intelligent » le commun des mortels peut imaginer que la BV a quelques mots de vocabulaire utiles pour une conversation entre un être réel et un être virtuel, les concepteurs n’ont pas la même approche. Et que, par exemple, le mot « accueil » ne figure pas dans la dernière version du dictionnaire de la BV… et que sans numéro, pas de contact possible… ubuesque… XXX ne peut être joint…
… pour ceux qui veulent se faire du mal, ce merveilleux monde moderne a déjà été évoqué ici…
monde virtuel
A l’époque bénie du tout-oueb, certaines fautes de goût font hélas partie de notre quotidien sur-réseauté.
La boîte vocale est mon premier sujet de grande détestation; tout d’abord, cette voix suave et mielleuse qui propose des alternatives dont on ne sait jamais pour laquelle opter. Et quand on a (mal) choisi, quoi qu’il arrive, le choix suivant est encore plus lié à une forme de hasard délirant. Les schémas interactifs de boîtes vocales sont pour moi comme des pyramides de randoms. On répond « 2 », puis « * », puis « 1 » et c’est comme au loto: le pourcentage de chances d’obtenir ce que l’on veut est infinitésimal. On paie aussi, comme au loto. Mais si on gagne, on ne partage pas les gains. C’est la seule différence notable.
Les services internet, pareils. Surtout ceux des certaines compagnies mal intentionnées. J’ai nommé « les banques ». AaaaAAaahhhh…. communiquer avec sa banque sans se déplacer… le rêve de toute personne normalement constituée. Non pas que les banquiers soient désagréables, le mien est même étrangement plutôt sympa, mais le passage au guichet assorti de différents échanges de formulaires chiffrés et signatures n’a rien de très exaltant. Sauf si on gagne au loto, j’imagine. Autant utiliser une boîte vocale.
Ma banque propose dans ses services un accès illimité à son site internet. Comme si on pouvait bloguer dessus, échanger des recettes de cuisine ou se faire des amis. Nan, rien de tout ça. Juste la « gestion de tous vos comptes et opérations en toute sécurité ».
Par exemple: faire un virement. Simple. Sans doute trop simple. Parce que si on souhaite faire un virement « hors norme » (c’est à dire: de plus de 10€ et sur un compte autre que l’un des siens – les normes bancaires ne sont pas à l’identique des normes humaines, il existe un système de valeurs parallèle, dans une dimension autre, dédiée aux banques. Personne n’a envie de s’y égarer, déjà que « dans l’espace, personne ne vous entend crier », « dans l’espace bancaire, les risques de périr desséché et intellectuellement vidé sont énormes; inversement proportionnels aux probabilités de gain au loto ou de réussite à la boîte vocale-), donc faire un virement relève du parcours du combattant.
Dans un premier temps, il faut remettre la main sur une carte à code reçue à l’ouverture du compte (autant dire, dans des temps tellement reculés que même le plus téméraire des comptables n’oserait pas descendre aux archives concernées). Une fois retrouvé la carte, il faut se remémorer son fonctionnement. Ca se présente comme une carte à gratter, avec un labyrinthe de signes cabalistiques dessus. Elle est fournie avec un code papier qui indique le point de départ à prendre en compte. Seul un esprit dangereusement malade a pu imaginer ça. Un ancien joueur de dongeons & dragons, par exemple. Je me vois bien me munir de mon dé à 20 faces pour utiliser ce truc.
Bref. On a la carte, le mode d’emploi et … 3 chances… C’est d’un fonctionnement tellement obscur que 3 chances ne sont pas de trop. Bien évidemment, ces « chances » sont présentées comme autant d’essais. Il semble antinomique de parler de chance dans l’univers bancaire.
Premier essai : comme il y a 3 risques sur 4 de tenir la carte dans le mauvais sens… perdu… second essai, si on confond sa droite et sa gauche (là je suis sérieuse, même si on ne dirait pas)… perdu… il y a de quoi se mettre à suer à grosses gouttes, parce qu’au 3ème et dernier essai, si on échoue, on verrouille l’accès à son compte. On se retrouve mis au ban de l’univers bancaire. Si on reste hyper-concentré, on peut y arriver. Grâce au code magique délivré par la carte cabalistique, on peut valider sa demande de virement. Yesss !
Autre intéressant challenge : éditer un RIB. Malgré des recherches poussées, je n’ai pas encore trouvé comment faire. A part me déplacer physiquement dans mon agence. Ce qui n’est pas le but du oueb.
Enfin, dernier en date : demander l’annulation d un chèque. Si on reprend l’analogie avec les jeux de rôles, annuler un chèque revient à amadouer un grand sorcier très puissant, 3 jets de dés, une incantation et un combat contre 2 orques gonflés de testostérone. Le tout à base de parchemin codé et de parcours dans des grottes sombres et glissantes. Ahurissant. J’ai vaincu, mais ça m’a pris 3 jours… et j’ai dû faire appel aux services d’une … boîte vocale…
Si je gagne au loto, j’aurai entre autres projets :
– Créer un espace bancaire convivial sur le oueb, fleuri, musical et disco, mais sans Patrick Juvet (faut pas déconner quand même)
– Détruire définitivement toutes les boîtes vocales, les atomiser et les envoyer graviter dans l’ancien univers bancaire. Et mettre à la place des hôtesses sympathiques et humaines.