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Un cri silencieux sur la toile
On va tous y passer, un truc agité par F.Lopez de 11h à 12h30 sur ce qui reste de France Inter
Alors voilà… Je voudrais pousser un cri…
Bien sûr, on se demande pourquoi tant d’acharnement sur une pauvre émission de radio. On est en droit de s’interroger sur ceux qui prennent le temps de manifester leur désapprobation, à grand renfort de citations, d’exemples, de précisions horaire… Quoi ? Mais ces gens n’ont donc rien d’autre à faire que de poster des critiques sur une émission? C’est vrai. Après tout, il est sans doute plus constructif de crier sa joie que son ire. Ou, à tout le moins, de faire des critiques constructives plutôt que destructives.
Perso, je trouve fascinant d’écouter cette émission, comme le témoin d’une déliquescence radiophonique. Le signe avant-coureur d’un nivellement par le bas. Et en plus, elle passe à un horaire qui me convient.
Mais quand même.
Pourquoi niveler par le bas ? Je trouve que c’est beau d’écouter la radio plutôt que de céder aux sirènes débilitantes de la télé. C’est, à mes yeux, comme un acte de résistance. Mais quand la radio commence à prendre un parfum de télé, que reste-t-il à l’auditeur en quête de … de… en quête de quoi d’abord, à cette heure-ci? D’un peu d’intelligence, de news culture, d’humour au-dessus de la ceinture… C’est pas grand-chose, pourtant…
Certes, il est difficile de se renouveler, certes les blagues de cul rencontrent facilement un public enthousiaste, certes, il est plus facile de faire rire avec de l’humour gras qu’avec de l’humour fin. Peut-être les auditeurs et les téléspectateurs sont-ils friands de jeux débiles, peut-être aiment-ils se faire traiter sans relâche de vieux, de chômeurs voir d’incultes, peut-être, à force de les entendre, devient-on addict des rires télécommandés. Peut-être même a-t-on soudainement une furieuse envie de rire bêtement à la demande. Pour faire comme tout le monde, avoir la sensation grisante de faire partie d’une communauté ; la communauté de ceux qui rient sans raison, de ceux qui « like » sans raison, de ceux qui ne savent pas écrire autre chose que du langage sms. C’est un choix. Ou non. A croire qu’on n’a plus le choix.
Mais quand même.
André Manoukian ne sait pas parler à la radio, pourquoi insister ? Il couche ? Il a besoin de l’aide de Daniel Morin, qui va même jusqu’à lui rappeler que les grossièretés ne sont pas nécessaires… AM bosse par approximations. Si un coiffeur, une esthéticienne ou, pire, un dentiste avait la fantaisie d’en faire autant, vous imaginez le résultat ? Une coupe de balais de chiotte, une jambe moitié épilée, des dents valides arrachées… Et on continuerait à « Liker », par ce qu’on ne se rendrait plus compte qu’on se fout de nous. Et qu’on voudrait toujours cette sensation grisante d’appartenir à la communauté. Au royaume des consommateurs, les pipoles sont rois.
Témoin de la dégradation de l’ensemble : le raccourcissement des podcasts. Sur près de 80mn d’émission, lorsque de seules 20mn sont proposées à l’écoute différée, que penser ? Que les 75% restants sont trop mauvais ? Et que dire des commentaires des auditeurs sur le site de l’émission ? On passe de la critique à la louange obséquieuse…
Mais quand même.
En plus c’est l’automne.
Tout le reste est par là ou dans la catégorie « France Inter » de cette d’aiguille sur la toile…
Rions ensemble, mes frères, avant de tous y passer…
Puisque l’esprit de Noël plane autour de nous, autant en profiter. Comme cadeau pour vos étrennes, j’ai décidé de vous offrir une journée façon « On va tous y passer ». C’est à dire vous donner l’impression à chaque moment d’être l’invité de l’émission.
Pour ceux que ça intéresse, les autres post sont ici , voir plus encore sous la catégorie « France Inter », parce que je range toujours mes affaires, y compris mes posts…
Voici donc la journée imaginée pour vous :
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A 7h30, votre réveil ne sonne pas, il chante « La tour Eiffel » en Cantonnais interprété par Sony Chan. Vous avez droit à 3 répétitions avant que d’être définitivement éveillé(e) par la phrase «Ne vous inquiétez pas, elle n’est pas folle, c’est une chanson cantonaise ».
- Un résumé de votre journée de la veille sera déclamé et vous serez salué par une série de compliments et de jeux de mots.
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Vous vous levez sous des applaudissements déchaînés et vous vous dirigez vers la cuisine pour y préparer votre petit déjeuner. Votre café coule, vos toasts grillent. Quand le café est prêt, un fond musical proche de la charge des Walkyries vous enjoint à prendre place. Les toasts sautent du grille-pain et atterrissent dans votre assiette sous les rires et les cris de joie.
Petite précision : les rires et les cris de joie, de même que les applaudissements, sont en général légèrement décalés dans le temps. C’est parce qu’il a fallu au public le temps de percevoir le mouvement frénétique du chauffeur de salle pour réagir. Une écoute attentive vous renseigne d’ailleurs sur les rires et applaudissements spontanés et ceux qui sont forcés. Pour votre journée, partant du principe que vous êtes digne d’intérêt, nous ferons un mix des deux. Ne le prenez pas mal si certaines de vos blagues tombent à plat. Vous les identifierez aisément grâce à la qualité moindre des manifestations de joie.
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Après le petit-déj’, vous passez le temps nécessaire dans les lieux d’aisance. Chaque menue victoire sera saluée par des sifflets et des battements de pieds. Vous êtes fort(e).
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Soulagé(e), vous investissez la salle de bain ; là, vous pourrez procéder à vos ablutions sous une cascade d’applaudissements. Vous êtes beau (belle).
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Rendez-vous à votre garde-robe ; chacun de vos choix vestimentaire sera accompagné d’un glapissement moqueur, jusqu’à ce que vous preniez la tenue parfaite, qui sera salué par un tonnerre de marques d’approbations diverses. Vous vous sentirez fier(e).
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Arrivé(e) sur votre lieu de travail, vous serez chaleureusement accueilli(e) par des sifflets, des cris de joie et des marques d’affection diverses. Un piano jouera pour vous des airs joyeux.
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Toute la matinée, chacune de vos paroles, même la plus insignifiante, sera ponctuée de rugissements de rires. Tantôt sur voix de Frédéric Lopez, tantôt sur voix de Daniel Morin. Vous vous sentirez irrésistiblement drôle. Même si en temps normal, le seul à rire est le stagiaire sous-payé qui veut éviter la corvée de photocopies.
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Vous déjeunerez dans la joie et la bonne humeur. Vos moindres fourchetées seront applaudies et si vous vous risquez à roter ou à péter, vous déchainerez la joie de centaines de personnes à l’affut de votre plus petit geste.
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L’après-midi, si vous avez une réunion, vos paroles engendreront la componction et la commisération. Vos collègues s’adresseront à vous comme si vous les touchiez profondément et votre ordre du jour suscitera des larmes. Vous serez le roi (la reine).
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Le soir, vous rentrerez chez vous au son des trompettes de Jéricho, prêt(e) à vivre toutes les aventures possibles. Vous serez accueillis par des applaudissements et des cris de joie. Qui vous émouvront aux larmes. Même votre chien, par son attitude chaleureuse et amicale embuera vos yeux.
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Au dîner, vous ferez la joie de votre entourage en racontant votre journée. Chaque nouveau plat que vous aurez concocté sera accueilli par de frénétiques gloussements d’approbation. Si vous vous permettez une blague cochonne, elle connaîtra un tel succès que vous vous sentirez proche des Dieux du Point Virgule. Vous pourrez d’ailleurs être aussi vulgaire que vous le souhaitez : tout sera sujet à des rires exaltés… A ce stade, je vous conseille de vous mettre à la chanson : votre succès sera tel, les applaudissements tellement ardents, que vous aurez l’impression de pouvoir remplir l’Olympia durant 6 mois.
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Au coucher, pénétré de votre importance dans le PAF, vous congédierez votre compagne ou compagnon habituel pour le remplacer par Carla Bruni, Brad Pitt ou Vincent Mac Doom au choix. Vous copulerez sous les vivats d’une foule qui vous idolâtrera.
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Vous dormirez divinement bien. Vous êtes un Dieu. Merci France Inter.
Va-t-on vraiment finir par y passer?
« On va tous y passer », émission animée par Frédéric Lopez, 11h-12h30 sur France Inter
Décidemment, « on » est à la mode sur notre radio préférée … Déjà, dans la grille de programmes, « on » est très actif : « on »aura tout vu, « on » va déguster, « on »parle de musique…
De lointaines réminiscences scolaires démangent pourtant violement ma blondeur capillaire. Ne nous avait-« on » pas appris à éviter l’utilisation, jugée trop impersonnelle et généraliste du « on » ? Mais je me trompe sans doute et les temps évoluent.
O tempora O mores, comme disait le regretté Goscinny…
Bref, sur France-Inter, la tendance est à l’agressivité : Tout d’abord des menaces: « on va déguster » (au prime abord, ça donne l’impression d’un prochain passage à tabac…), avant, de toute façon d’ « y passer » et « tous », encore… C’est à croire que Philippe Val cherche à tout prix à se débarrasser de ses auditeurs… qui par ailleurs « ont tout vu »…
Depuis 3 semaines que cette nouvelle émission évocatrice de tous les dangers est diffusée, quand vient le tranche 11h-12h30, je m’accroche à mon bar, en équilibre précaire sur un tabouret vert comme l’espoir… les chroniqueurs ont été en grande partie renouvelés, le concept a subi un léger lifting et la tranche horaire est préservée. Espoir, donc. Le danger réel serait d’être déçue…
N’ayant pas la télé, je ne connaissais pas F.Lopez, mais il n’est pas difficile de reconnaître en lui un homme d’image. Manque de pot, à la radio « on » manque d’images. Mais « on » n’est pas sourd… et les applaudissements forcés, les levées factices d’enthousiasme dans le public, les gros rires creux s’entendent comme si leur tonalité était multipliée par la vitesse de la lumière. C’est énorme et on ne peut, hélas, pas remonter le temps pour corriger les erreurs… ricaner bêtement à tout bout de champ à la radio ça sonne faux… Sonia Devillers, sort de ce corps barbu…
Que dire donc ? « on » sent bien les efforts, mais « on » reste un peu sur sa faim, prêts à déguster, en fait, je crois.
Les pires :
Monsieur previously ? un concept très télé, a la voix nasillarde insupportable et au discours totalement inintéressant (pourquoi raconter des émissions passées n’ayant aucun rapport entre elles ? à quoi ça sert de résumer un état d’esprit dont l’intérêt réside justement dans sa fugacité ? pourquoi faire perdre au direct radio sa spontanéité ? … que de questions maille god… ) ; il semblerait que ce personnage que nous ne voyons pas porte une robe de chambre et des chaussettes. Super, et alors ? Si c’est faux, c’est idiot, si c’est vrai, ça l’est encore plus… même les invités ont l’air perplexes… c’est peut être pour attirer du public dans le studio 106, mais l’objectif ne serait pas plutôt d’attirer des auditeurs? Par définition des gens qui ne regardent pas la radio (ou alors c’est qu’ils y sont déjà passés, et que l’émission a fait son effet…)
Sony Chan ? une voix androgyne qui laisse les auditeurs entre deux sexes, un discours long, ânonné sur un ton monocorde, souvent si vide de sens qu’à la fin des phrases « on » en a oublié le début. Des tentatives pathétiques de chant… elle est peut être très visuelle, mais à la radio… c’est un peu comme le caleçon de previously, ça laisse froid…
Les humoristes? Déjà chez Giordano « on » avait l’impression d’assister à un tremplin pour jeunes humoristes en devenir. Là, comme le concept semble préservé, un petite suggestion: Ce serait éventuellement bien de l’élargir au grand public, il y a peut être des vrais talents parmi les auditeurs…
Le côté intelligent? L’émission reçoit maintenant tous les jours un invité scientifique. Sans doute pour relever le niveau, mais ça ne fait malencontreusement que le souligner… tout le monde n’a pas l’aptitude d’un François Bunel à rendre passionnante une interview… et les redites, quand on s’ennuie à écouter, ça tue. « On » y passe , mais l’agonie est lente… c’est cruel…
Les 5 mots à placer? C’est rigolo, je ne vais pas prétendre le contraire, j’adore l’excercice… mais bon, pourquoi inclure dans la liste des mots totalement inconnus? ça force tout le monde à dire n’importe quoi, à admettre ne pas comprendre le terme, à formuler des phrases sans queue ni tête. Il faudrait qu »on » explique le concept, sûrement très fin, à la limite du sidéral. Même si dans l’espace personne ne t’entend crier, ça donne envie d’essayer (de se faire entendre). Si j’étais mauvais clavier à défaut d’être mauvaise langue, je pourrais écrire qu »on » se croirait sur TF1… enfin, l »image que je garde de TF1…
Il y a des bons moments (heureusement) à mettre au crédit de Nicole Ferroni, Redouane Harjane et un ou deux autres qui font de leurs chroniques de vrais moments de dérision ; mais hélas « on » ne les entend pas assez souvent…
Par pitié, Daniel Morin, renouvelle-toi… ou rappelle à tes côtés le père Albert… ou rendez-nous Stéphane Bern… mais ne tardez pas trop, « on » est en train d’y passer…
Pour les accros: Le début de l’étude poussée de la tranche 11h-12h30 a commencé par là.
Les affranchis, c’est fini
Bon, public chéri mon amour (oui, je sais, je sais …), ceux qui ont suivi le débat avec passion n’ont pas besoin de retourner dans la catégorie « les affranchis vs à la bonne heure » de ce blog; les nouveaux aventuriers de la recherche ouebienne, qui tomberaient par un miraculeux et néanmoins fort providentiel hasard sur cette prose du mercredi peuvent s’y rendre. Ils auront ainsi l’exhaustivité des points de vue sur l’émission « les affranchis » qui aura remplacé l’espace de quelques mois « le fou du roi »
Donc, les affranchis, c’est fini… je ne vais pas hurler à la lune, j’avais depuis longtemps cessé d’écouter et les rares fois ou j’y suis revenue, j’avais trouvé que l’émission s’enlisait dans des débats consensuels et peu intéressants. Les animateurs et chroniqueurs m’avaient semblé tourner en rond sur leur humour ou leurs combats perso, et l’encensement systématiquement des invités devenait risible. Sans compter qu’Isabelle Giordano ne cesse de couper la parole… les débat étaient de l’ordre des discussions entre amies que l’on peut avoir autour d’un thé et même Daniel Morin semblait patauger dans des gimmicks qui finissent par lasser. Il devrait creuser le duo avec Richard Lornac, ça au moins c’est rigolo.
France Inter décide donc d’arrêter l’émission. Soit. Il y a sans doute des manières de faire qui peuvent sembler brutales, mais ayant vécu des ruptures de contrats abruptes plusieurs fois dans l’année, je compati tout juste. Et moi, personne ne m’a laissé m’exprimer sur les ondes (pourtant, j’a ides tas de trucs intéressants à dire, je ne comprends pas l’indifférence des médias à mon égard…)
J’attends donc avec impatience de connaître l’occupation du créneau dès la rentrée. Mais pitié, épargnez nous ceux qui ont rendu cette tranche horaire fade et sans intérêt.
Philippe Val, si tu me lis (oui, je te dis « tu », eut égard à ton passé proche de mes sensibilités) n’hésite pas à prendre contact, qu’on en parle autour d’un verre de blanc frais…
Par ailleurs, ma surprise a été grande de découvrir que Sonia Devillers (dont les caractéristiques principales sont 1- de glousser au micro à chaque phrase, 2-de parler de ses enfants à tout bout de champ) se voit confier le 9h-10h pendant l’été. Avant de critiquer dans le vide, je vais essayer de l’écouter… ça pourrait s’appeler la présomption d’animation…
Les articles qui traînent encore sur le net :
A votre écoute on doute
Oui, évidemment il s’agit d’un canular ; le générique, le ton…on imagine assez bien la femme en collants chair et mocassins à semelle crêpe et l’homme un peu gras, suintant et suffisant.
Et oui, je suis définitivement fan de Desproges. Mais pas de la nouvelle émission de France Inter. La première écoute m’a agacée (c’est là), les suivantes m’ont exaspérée… Mais qu’y a-t-il donc de drôle là dedans ?
Le sujet ? Un couple médecin/psychothérapeute supposé apporter une aide aux auditeurs en quête de soutien.
Depuis peu, les « interventions » sont précédées d’une digression géographico-culturelle proche de celle du jeu des 1000€, le côté bon enfant en moins. Si son utilité est de gagner du temps alors l’objectif est atteint…
Le déroulement ? 2 scénarii possibles :
– Variante 1 : Les animateurs sont idiots et font preuve d’obscurantisme, d’ignorance, voire de racisme… l’auditeur audité essaie malgré tout d’obtenir un « soutien» et fini ignoré. Eventuellement il s’énerve, il pleure… rien n’est épargné à l’auditeur écoutant l’auditeur audité.
– Variante 2 : C’est l’auditeur audité qui est idiot et les deux animateurs peuvent alors faire preuve avec allégresse de leur propre nullité.
Dans les deux cas les textes sont sans saveur et sans surprise. Du beaufisme moyen, ni nouveau ni amélioré pour être un tant soit peu surprenant. Ca pourrait être drôle mais (pour moi en tout cas) ça ne l’est absolument pas.
Première réaction : comme beaucoup d’auditeurs, malaise et incompréhension. Pourquoi les tirades des Beaulieu me laissent-elles un goût amer alors que celles de Desproges sur des thématiques approchantes, me font hurler de rire ?
Est-ce le ton, monocorde et plat ? L’ambiance compassée ? Est-ce le manque d’excès, d’exagération ?
Comme si les « scénaristes » (dit-on cela pour de émissions de radio ?) n’osaient pas oser. Un comble pour une émission qui souhaite secouer l’opinion.
Une écoute un peu rapide laisse croire à une émission « sérieuse » ; aucun commentaire, aucune allusion ne pourrait donner à croire à un canular. Ca pourrait être une bonne idée. Mais les dialogues sont convenus, les ficelles grosses comme des cordages de bateau pirate… En une dizaine d’émissions ont été abordés les poncifs qui sont supposé déranger : obésité, pédophilie, handicap, tolérance religieuse… toujours sur le même mode de l’intolérance, de l’ignorance, de la moquerie grossière. De quoi parlera-t-on dans un mois, à supposer que cette émission perdure ?
C’est d’autant plus mauvais que les répliques sont prévisibles et que les silences (trop longs) ne réservent aucune surprise.
Le buzz a été créé, à croire que France Inter a besoin de se remettre des récentes affaires Guillon/Porte. Parfait. Mais nous sommes encore à des années lumière de l’humour des grands.
Oui, le niveau des émissions de télé s’enfonce dramatiquement vers les abysses de la stupidité humaine, et draine au passage une quantité ahurissante de gens, mais la radio (du moins ce qu’il en reste) doit-elle s’engouffrer dans ses traces pour tenter de faire réagir?
Ah, pour finir… en réécoutant mon ami Desproges j’ai constaté que le tribunal des flagrants délires est une bonne source d’inspiration pour Daniel Morin… puissent les Beaulieu trouver leur imagination chez Coluche…