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La bande en quête d’original
« La bande originale » une émission à réanimer par Nagui, ou un autre, sur France inter, de 11hà 12h30. Ou à achever définitivement. Elle souffre. Et nous aussi.
Au dessus, c’est la photo prise sur place. En dessous, la réalité de la perception…
Cette belle peinture reflète la tendance du jour. Oui, lecture-chéri-mon-amour, elle résume en un mot, court et direct, le résultat de mon enquête de cette rentrée. L’ennui.
Toi qui me suit fidèlement depuis un paquet d’années déjà (je n’ose plus compter, pas de ça entre nous, c’est mesquin et qui plus est, ça peut faire mal), tu sais que chaque année, dans un souci d’objectivité, de connaissance du terrain et d’impartialité, je me rends à la maison de la radio pour assister à l’émission de la tranche 11h-12h30 sur France Inter . Ceux d’entre vous qui seraient curieux et n’auraient rien de mieux à faire que de lire mes digressions radiophoniques peuvent jeter un œil à la catégorie « France Inter » de ce blog.
Donc cette semaine, un élan d’allégresse m’a poussé gentiment vers la maison de la radio. Je voulais y croire. Je voulais croire que c’est la barrière du poste qui perverti la tranche. Qu’en direct, en présence des protagonistes, j’allais vivre un moment de totale exaltation, de délire intellectuel, un véritable orgasme radiophonique (j’en ai déjà eu). Me voilà à la porte de la maison ronde. Rien que ça, ça me met de bonne humeur. Je frétille d’avance. Constat : la moyenne d’âge des personnes qui assistent, comme moi, au direct, renvoie à une France du minitel. Mais moderne : ils ont forcément réservé leur place par internet. Et on est obligé de réserver : il y a moins de 30 places (pardon pour ce manque de précision, toute à mon ennui, j’ai oublié de compter…). Ce qui est intéressant, c’est que certaines personnes viennent plus pour voir des vedettes « en vrai » que par intérêt pour l’émission. Et en effet, c’est l’occasion de passer un moment proche de célébrités, de faire des photos, des selfies avec des stars, de faire faire des dédicaces… pas con…
Le saint des saints est réparti en 3 espaces : la table ronde des Chroniqueurs/Animateurs, l’espace live avec piano et les chaises pour les spectateurs. Ce qui fait que la moitié des animateurs tournent le dos aux artistes en live, une autre moitié tourne le dos aux spectateurs et une ou deux places ont visibilité zéro sur le live ET les spectateurs. Mais de toute façon, les spectateurs on s’en fout. On a juste besoin de les faire applaudir un peu à 11h05 et 12h05, et de les prendre en photo pendant le journal.
Ça dure 1h30 et ça semble durer 3h. Quand je pense que j’ai refusé d’aller voir « Winter sleep » au prétexte que c’est trop long… Rien. Je ne trouve rien à dire sur ce à quoi j’ai assisté. Essayons tout de même de détailler ce que ce cruel « rien » recouvre.
- « Rien » comme « les animateurs/chroniqueurs » n’accordent aucun intérêt aux invités musiciens. Ils bavassent, gribouillent, lisent leur horoscope pendant les chansons.
- « Nulle part» comme «Où l’esprit de groupe est-il présent ? ». Chacun se limite stricto-sensu à son intervention. Pas de risque de polémiques. Les seules interactions sont liées aux vannes douteuses et sous la ceinture.
- « Rien » comme « qu’est ce qui vous donne envie d’écouter les intervenants? » (invité mis à part).
- « Zéro » comme « niveau de pertinence des interventions? »
- « Aucune » comme « valeur ajoutée de la participation de Chris Esquerre ? » Si ce n’est de combler le vide laissé par le départ de Nagui. Il faudra qu’on m’explique l’intérêt de faire animer cette émission par 2 personnes. Nagui est sans doute très débordé, et peut-être a-t-il besoin de rajouter le service public sur son CV, mais quand même. C’est un peu comme si un médecin commençait une consultation, laissait son patient en plan et qu’un autre médecin remplissait une ordonnance…
- « Rien » comme « quel rapport avec le titre alléchant de l’émission ? » ; parce que dans « la bande originale, il y a « originale ». Le Larousse dit « Original : Qui est unique en son genre, qui ne paraît s’inspirer de rien d’antérieur ». Le seul truc original de toute l’émission, c’est… c’est…, je vois pas…
Nagui a pour tâche d’animer une tranche moribonde, épuisée par des tentatives de peopelisation, lassée de sentir le bas prendre le dessus, fatiguée d’être traînée dans les abysses d’un océan de conneries et de platitudes, à la limite de l’arrêt cardiaque. C’est plutôt une tranche à ranimer… Avec les quelques pauvres auditeurs qui s’y accrochent malgré tout…
Pour conclure, je m’autoriserai à citer de grands philosophes anciens Tous les espoirs sont encore permis…
Soyons civils / du string, de la plaque paire et OVTYP
Je commence par le string? Ca attire le chaland… Une cycliste à fond sur le chemin du bureau, ça a un peu les fesses en l’ai et donc… le string qui dépasse. Question: on lui dit ou non? Réponse: Si c’était moi j’aimerais qu’on me dise. Donc je guette le feu… j’attends… j’hésite… je me lance et lui dit, m’attendant (un peu) à une réflexion style « ben quoi, mêle-toi de tes oignons! ». Ben non, ça l’a fait rire et elle m’a remercié! Conclusion: Parlez aux cyclistes…
Plaque paire ce lundi pollué? Rhoooo… à moi les transports en commun! Mais sans déconner… outre le fait que je reste dubitative sur l’impact de cette mesure-éclair, ils auraient pu le faire sur 2 jours, non? Histoire que tout le monde en profite… Conclusion: Pas envie de parler aux passagers…
« on va tous y rerepasser »? Allez, je vais le faire en live !
Ca fait bien longtemps que OVTYP a été mis de côté par nos services, revenons-y donc et profitons de la nouvelle formule (enfin… nouvelle de ce côté-ci de l’écran)
Je me prépare avec émotion… les mots vont-ils suffire pour exprimer ce que je ressens à revenir ainsi à mes anciennes amours ? Pour être honnête, mes anciennes amours s’appelaient « Rien à cirer » et étaient animées par Laurent Ruquier… Mais lui-même semble en quête de nouveautés alors…suspens.. à quoi s’attendre ?
Frémis avec moi, auditeur chéri-mon-amour, un tel moment se savoure ! Rhaaaargh….
Ca commence ! Emotion, larme à l’œil… Bonjouuuuuuur M Debilous, tu es toujours là ! Et je m’en fous toujours, de savoir ce qui s’est passé la veille ! Rhoooo… toujours du cul comme entrée en matière !
Tiens, F.Lopez se prend des vannes ? Baleine sous gravillon ?
Mais qui est l’invité ? … NON,Amanda Lear ? J’en peux pluuuuuuuuuuuuus… on se croirait aux grosses têtes en moins drôle (et encore… drôle…). Oh : Comme il est mignon le Manoukian, encore branché sur sa libido dont… je me fous ! Toujours…
Il est 11h13 et les allusions au cul sont au nombre de 4. Ca commence mal cette histoire…Les auditeurs n’ont pas d’autre centre d’intérêt ? Tout change si vite en ces temps troublés… je suis sans doute totalement out…
11h16, Manoukian a occupé au moins 70% du temps d’antenne. Il est rentabilisé, l’animal.
Ah…. Previously a changé de job, mais gardé sa tenue. J’espère qu’il la lave de temps en temps… C’est long son intervention, si l’invité n’est pas réceptif ça doit être poussif…
Petit moment de répit : Nicole Ferroni ! Elle me fait toujours marrer! Morin Prend toujours son ton compassé quand il veut avoir l’air sérieux. Depuis le temps , il devrait savoir comment faire… 11h48. On se fait chier. Non, je préfère le dire comme je le pense. C’est d’un ennui… Même avec la meilleure volonté du monde, on décroche. Insipide. Comme je suis consignée à mon bureau, je vais poursuivre l’expérience. Je serai forte pour toi, lecteur chéri-mon-amour.
OK, je dois admettre que Manoukian a laissé tomber ses expressions fétiches « transpirer de la moustache » et autres, et qu’il a perdu son genre ringard. C’est déjà ça de pris. Il doit avoir un coach efficace.
La musique du nom, concept dont la source est obscure et l’intérêt à trouver. 11 :53 à 11 :56. Avec des explications musicales incompréhensibles et une interprétation sortie d’on ne sait-où. Mais 3 mn y passent.
Sony Chan, je l’aime bien décalée et qui délire dans son coin. Oui, mais il faudrait penser à e renouveler. Frustrant tout ça.
Ah… il est midi. Petit check : de quoi me souviens-je ? … Rien ! Même pas rit.
12 :08, ça reprend. 12 :12 je n’ai rien entendu (rien écouté ?). Ah ? Daniel Morin a un invité ? C’est nouveau, ça. Morin/Chan, ça marche toujours.
12 :25. Ben… décevant…Tien, pour le fun, je vais aller voir ce qu’en pensent les auditeurs qui commentent.
… de la vulgarité…
Il y a des mots vulgaires. « Pognon » en est. Pas « Flouze », ni « Blé », ni « Pépettes » ou encore « Oseille » ; juste « Pognon ». Impossible d’expliquer pourquoi.
Il y a des filles vulgaires. Pas forcément les plus grossières ou les plus court habillées. C’est une notion étrange… Une fille élégante mais qui jure comme un charretier est presque inconcevable, de même qu’une fille habillée comme une pouffe mais qui cite les grands philosophes. Ongles sales, grammaire hasardeuse, racines de 3 cm dans des chevelures blondes-maison. Et regard. Pas droit.
Il y a des garçons vulgaires ; leur façon de parler ou leur regard…
La vulgarité comme une attitude ? Un regard (ou plutôt, une absence de regard, un manque d’étincelle dans l’œil) ? Une paire de bottes (à talon aiguille avec des trucs dorés…) ou un string qui sort du jean ? Une façon de renifler ou de parler fort au téléphone ?
Y a-t-il des films vulgaires, des livres ? C’est difficile à dire… Des émissions de radio ? Peut-être…
Petit constat de la semaine : OVTYP a un peu changé…
Mr Previously ne donne plus de mots à ses invités. Mais continue de les torturer sur son siège… Ce n’était déjà pas folichon, là on vire au ridicule…
Lopez écoute un tout petit peu ses invités.
Daniel Morin essaye de dire des trucs sérieux, mais à chaque fois, au ton de voix, on devine qu’il n’est pas sûr d’être entendu comme sérieux…
On écoute toujours plus les chroniqueurs que l’invité… Parfois ça vaut mieux, mais globalement, laissez-les s’exprimer, on sent parfois une frustration…
Il y a de la nourriture vulgaire, comme par exemple les pots de popcorn qui crissent au cinéma, souvent mastiqués à grand bruit par des garçons et des filles vulgaires.
Il y a des vêtements vulgaires, pas forcément portés par des gens vulgaires. Le string encore, les souliers clinquants en faux cuir, les blousons à capuche de fourrure (surtout parce qu’ils sont portés par des conducteurs de 3 roues).
Il y a des moments vulgaires. Des bouts de vie dont on souhaiterait se débarrasser, mais qui collent aux semelles.
Il y a tellement de comportements vulgaires qu’il faut expliquer aux gens, par ex, que pour aller au spectacle il est recommandé de porter une tenue de ville (et oui, c’est mieux que le jogging mou…), ou que le TGV n’est pas un lieu pour téléphoner, que quand on fait pipi (ou plus) il faut se laver les mains… qu’au théâtre il faut éteindre son portable…
Il y a aussi des endroits vulgaires… En ce moment, le gros merdier de Noël au bas des Champs Elysées… entre cabanes qui puent le graillon, cabanes qui vendent les mêmes babioles sur tous les marchés soit disant artisanaux du monde depuis la fin des années 80… et bars glauques en bâches de plastique… On s’attend à y trouver un père Noël ivre coursant les gosses et les menaçant à grands coups de sapins de plastique, l’écume aux lèvres.
Mais la forte pluie de cochons roses et grassouillets qui s’annonce va laver tout ça! Il suffit de caresser l’étoile…
Un cri silencieux sur la toile
On va tous y passer, un truc agité par F.Lopez de 11h à 12h30 sur ce qui reste de France Inter
Alors voilà… Je voudrais pousser un cri…
Bien sûr, on se demande pourquoi tant d’acharnement sur une pauvre émission de radio. On est en droit de s’interroger sur ceux qui prennent le temps de manifester leur désapprobation, à grand renfort de citations, d’exemples, de précisions horaire… Quoi ? Mais ces gens n’ont donc rien d’autre à faire que de poster des critiques sur une émission? C’est vrai. Après tout, il est sans doute plus constructif de crier sa joie que son ire. Ou, à tout le moins, de faire des critiques constructives plutôt que destructives.
Perso, je trouve fascinant d’écouter cette émission, comme le témoin d’une déliquescence radiophonique. Le signe avant-coureur d’un nivellement par le bas. Et en plus, elle passe à un horaire qui me convient.
Mais quand même.
Pourquoi niveler par le bas ? Je trouve que c’est beau d’écouter la radio plutôt que de céder aux sirènes débilitantes de la télé. C’est, à mes yeux, comme un acte de résistance. Mais quand la radio commence à prendre un parfum de télé, que reste-t-il à l’auditeur en quête de … de… en quête de quoi d’abord, à cette heure-ci? D’un peu d’intelligence, de news culture, d’humour au-dessus de la ceinture… C’est pas grand-chose, pourtant…
Certes, il est difficile de se renouveler, certes les blagues de cul rencontrent facilement un public enthousiaste, certes, il est plus facile de faire rire avec de l’humour gras qu’avec de l’humour fin. Peut-être les auditeurs et les téléspectateurs sont-ils friands de jeux débiles, peut-être aiment-ils se faire traiter sans relâche de vieux, de chômeurs voir d’incultes, peut-être, à force de les entendre, devient-on addict des rires télécommandés. Peut-être même a-t-on soudainement une furieuse envie de rire bêtement à la demande. Pour faire comme tout le monde, avoir la sensation grisante de faire partie d’une communauté ; la communauté de ceux qui rient sans raison, de ceux qui « like » sans raison, de ceux qui ne savent pas écrire autre chose que du langage sms. C’est un choix. Ou non. A croire qu’on n’a plus le choix.
Mais quand même.
André Manoukian ne sait pas parler à la radio, pourquoi insister ? Il couche ? Il a besoin de l’aide de Daniel Morin, qui va même jusqu’à lui rappeler que les grossièretés ne sont pas nécessaires… AM bosse par approximations. Si un coiffeur, une esthéticienne ou, pire, un dentiste avait la fantaisie d’en faire autant, vous imaginez le résultat ? Une coupe de balais de chiotte, une jambe moitié épilée, des dents valides arrachées… Et on continuerait à « Liker », par ce qu’on ne se rendrait plus compte qu’on se fout de nous. Et qu’on voudrait toujours cette sensation grisante d’appartenir à la communauté. Au royaume des consommateurs, les pipoles sont rois.
Témoin de la dégradation de l’ensemble : le raccourcissement des podcasts. Sur près de 80mn d’émission, lorsque de seules 20mn sont proposées à l’écoute différée, que penser ? Que les 75% restants sont trop mauvais ? Et que dire des commentaires des auditeurs sur le site de l’émission ? On passe de la critique à la louange obséquieuse…
Mais quand même.
En plus c’est l’automne.
Tout le reste est par là ou dans la catégorie « France Inter » de cette d’aiguille sur la toile…
C’est la rentrée, quoi de neuf?
Cette semaine, on découvre qu’aux US il existe un site internet pour échanger les enfants adoptés. http://www.leparisien.fr/reactions/societe/aux-etats-unis-des-parents-echangent-leur-enfant-adopte-sur-internet-11-09-2013-3127269.php
Comme ça on peut faire comme avec Amazon ou Zalando : on choisit son produit un peu à la légère (parce qu’on n’a pas le temps), on commande et si le produit ne convient pas, on le renvoie. Sans limite de temps en plus ! On a bien le temps d’abîmer le produit, de l’user selon son bon plaisir et puis, une fois lassé, de s’en débarrasser…
Evidemment, on se dit que seuls des malades mentaux graves peuvent se comporter de la sorte. Moi je dis qu’il y a pire : ce sont ceux qui sont assez cupides, pervers, déviants, pour créer le site internet sus-mentionné… Pour surfer sur la vague de la bêtise humaine à ce point. Et que font nos amis de Facebook, ces gens si bien intentionnés ? Ils refusent de dégager la page correspondante… Bientôt ils vont envoyer des demandes de « like »… Ca y est, on entre dans la marchandisation ouverte de l’humain. Petite suggestion : des sites d’échange d’organes (de préférence des organes de vivants, comme votre voisin, la boulangère du coin ou le fils de votre banquier), des sites de vente en ligne de bébés, des sites de recherche de tueurs à gage pour les vieux encombrants… On doit pouvoir se faire des sous avec tout ça…
Pour rejoindre le propos, il y a une semaine, on découvrait qu’une vieille dame s’est trouvée enfermée 24h dans la salle des coffres de sa banque:
Quel rapport ? Disons… Une fois qu’on a essayé des bébés, des enfants, des ados et qu’on est totalement convaincu que l’expérience n’en vaut pas la peine (trop dur, trop d’investissement personnel, trop de problèmes non solvables avec de l’argent, …), on regarde autour de soi et qui voit-on ? Les vieux ! Ceux qui contribuent à creuser le trou de la sécu, qui dépensent les sous de leur retraite (alors que nous, on bossera jusqu’à 250 ans au rythme où ça va…), dont on ne sait pas quoi faire, qui demandent à ce qu’on s’occupe d’eux alors qu’on n’a pas le temps (vu que, déjà, on commande nos enfants sur amazon)… Alors que fait-on ? Ben on les oublie, on les laisse dans les stations-service sur l’autoroute, on les perd dans la forêt (mais faites gaffe à ne pas leur laisser ramasser des petits cailloux, ils sont foutus de revenir), ou plus simplement on les fait exécuter.
Voilà, tout ça laisse augurer du meilleur…
Alors pour se distraire, que faisons-nous ? On allume la radio par exemple. Et là, qu’écoute-t-on ? Je vous le donne en mille (mais pas trop, parce que je crois que tout a déjà été dit à ce sujet par ici…) :
– Des vannes au curieux goût de déjà mâché
– Des invités qui font semblant de découvrir le concept (ou qui ont la mémoire courte)
– Des tentatives de jeux débiles qui laissent supposer qu’on est sur TF1,
– Des rires faux et gras,
– La présupposition que les gens sont idiots (et qu’ils n’ont pas de vocabulaire, à l’instar des animateurs),
Et oui, vous avez deviné, nous sommes sur France Inter, il est entre 11h et 12h30. Ou bien vous avez réussi à choper un bout de podcast manifestement soigneusement trié avant sa mise en ligne. A l’écoute de ce qu’on nous laisse disposer comme du « meilleur « , je n’ose imaginer le pire… Fut un temps ou, sur France Inter, « la voix était libre », ou France Inter c’était « la différence ». Aujourd’hui, entre les tentatives de peoplisation de la station (sortez-nous Manoukian, qu’il fasse les textes et les laisse lire à quelqu’un qui a des notions de radio…) et les come-back malheureux (mais que F. Mitterand est pénible à écouter…), on ne sait vraiment plus où laisser traîner ses oreilles…
En même temps, on vit dans un monde où la malhonnêteté des partis politiques est financée gracieusement via le web et où en plus, on peut déduire les dons de ses impôts…
Bon, tout ça me donne des ides: Je vous laisse, je vais me mettre à la création d’un site web pour échanger des animateurs radio.