Absurdoésie
Un peu de poésie absurde à lire à voix haute pour ce dimanche
Pour reprendre un concept ancien, le deal est le suivant: 15 mn, pas de relecture, poster et partir en courant se mettre à l’abri de l’ire ouebienne. Ceux que ça intéressent trouveront les essais précédents dans la catégorie « chansons à texte » de cet espace où culture et bon goût tapent le carton avec quelques hybrides batraciens fluos.
Essai de poème toi le ciel t’aimeras. Aussi appelé un effet de dimanche.
Ce jour gris, Paris tenu,
Sous le ciel est pas belle ma morue,
Quelques persistant au cœur vaillant, rien d’impossible,
S’essaient à entretenir leur corps défendant,
Leur poumons poing dans ta gueule,
Leurs lignes d’horizon replète,
Ils cahotent du père Noël, soupirent est à venir…
Ce jour gris, Paris perdu,
Dans le fond, la tour Eiffel la gueule,
La tête prise dans l’étau des nuages de raison,
Les pattes pour la galerie,
Gluées dans la foule cosmo pas polie,
Elle pleure des larmes blanches,
Son cœur de bœuf saigne des pépins dorés à point…
Ce jour gris, Paris gagné,
Le pingouin à l’envol à main armée,
Bleu comme la musique de l’orange ta chambre,
Secoue son popotin, cours sur le fleuve,
Seine et sauve, clapote et se dandine léger,
Il rit de se voir si beau en ce miroir aux alouettes
Pour finir, bon, brute et truand dessous le pont, écrasé.
Ce jour gris, Paris lancé,
Le bel oiseau gracieux bleutés,
Formule sa dernière pensée bien fait,
« What the fuck »
Recherche d’image comprise ça plafonne à 18mn…
Publié le 9 novembre 2014, dans Chanson à texte, Extrapolations. Bookmarquez ce permalien. Poster un commentaire.
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