Ma vie industrielle / petit break

Cette semaine, pas d’expérience mystique sur les lointaines zones enneigées de nos belles contrées… Rhaaaaaa… l’occasion de petites digressions…

Tout d’abord, la langue française est décidemment un miracle qui permet de dire une chose (syntaxiquement correcte, j’entends) et de pouvoir l’interpréter de différentes manières. On ne parle pas ici des affreux quiproquos générés par les indélicats qui n’assument pas leurs propos et qui, par exemple, lorsqu’ils annoncent qu’ils sont en territoires lointains veulent signifier par là qu’ils ne veulent pas vous voir. Ni vous entendre, d’ailleurs. Ni même vous lire.
Ou de ceux qui, en annonçant leur indisponibilité veulent dire qu’ils on sorti leur cape d’invisibilité. Le monde est peuplé d’individus au comportement étrange, aidés en cela, donc, par une langue aux mille possibilités d’interprétations…
Par exemple, remplissez une bouteille d’un liquide rouge (pas forcement le sang des sus-nommés), ouvrez le capuchon et passez-là  à votre voisin. Vous dites « attention, c’est ouvert », ce qui est vrai. Mais aussi interprétable par « attention c’est tout vert », ce qui est faux… haha, suis-je caustique ce soir…

Et que dire du mot « copain », qui à l’origine signifie « co-pain » soit, ceux qui partagent le pain. Son féminin « copine » me paraît bien mal parti dans la vie…

Quand aux entreprises spécialisées dans les « technologies du vide », qu’elles viennent se servir dans les stades et les centres commerciaux, ainsi nous échapperons peut être à des réflexions comme
« J’aimerais pas être à ta place… c’est génial ce qui t’arrive »,
«  je fais de l’escalade… où ça ? … sur les rochers de Fontainebleau… et tu paies combien ? »,
« Quoi, ça fait des années que tu habites Paris et tu ne connais pas l’obélisque, c’est le grand truc qui ne sert à rien, là, avec le triangle orange… »

Qu’est ce qu’on se marre….

Pour finir, un peu d’urbanisme. Au détour d’un boulevard, je me suis trouvée devant le « Passage du désir » , joli, non ? Mais peut-on imaginer aussi une « Impasse du désir » ? De même que la « Rue de paradis » doit bien avoir quelque part son pendant : le « Cul-de-sac de l’enfer »…  c’est d’ailleurs là que l’on brûle les individus dotés de capes d’invisibilité… Et la rue Francoeur doit aussi quelque part s’opposer au boulevard des malhonnêtes…

Publié le 5 décembre 2010, dans Ma vie industrielle. Bookmarquez ce permalien. Poster un commentaire.

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