Le diable est en Faust

Illustration-For-The-Orchestra-Score-Of-La-Damnation-De-Faust-1846-By-Hector-Berlioz-1803-69-1854Petit rappel (source Wikipédia) « Faust est un docteur qui depuis son plus jeune âge, rêve de posséder la connaissance universelle. Il met tout en œuvre pour atteindre ses ambitions, mais n’y parvient pas. Il est au bord du suicide, car il pense avoir perdu son temps et sa vie quand Méphistophélès lui propose un pacte : il réalisera tous ses désirs en échange de son âme dès que Faust se dira satisfait et heureux. Le docteur Faust accepte. »

Bon pitch, non? ça déchirerait comme série TV. Mais ça date un peu (du XVIIIè, pour être précise). Alors, procédons au jeu des analogies, tellement en vogue dans ce blog mirifique.

Pour commencer, précisons que par « le diable est en Faust » (qui, je le confesse, n’est pas une trouvaille personnelle, à mon immense dam), nous entendons « nous sommes à la source de notre perdition ». Et oui, ce coup-ci, c’est du sérieux sur l’écran. Du lourd. Et au passage, j’en profite pour me nousnoyer (néologisme perso, signe avant-coureur d’une explosion égotique liée à la sécrétion massive d’endorphines). Mais je me perds. Transposons, donc.

Par exemple, on pourrait dire «l’homme politique est en Sarkozy ». Rapprochement intéressant, car il semblerait que cette condition ne le mène pas, à l’instar de Faust, sur le chemin de la pureté de l’objectif… ensuite, par association, on pourrait dire « la chanteuse est en Carla Bruni ». No comment.

Que penser de « l’écrivain est en Marc Levy » ? La damnation, le bûcher, le fouet rouge et claquant sur sa tête… hautement mérités.

«Le sculpteur est en Jeff Koons » (pour info c’est le mec qui fait des trucs en ballons et les expose à Versailles). Comment dire ? Que les enfers se déchaînent sur sa tête. Parce que nous aussi, on peut faire des jolis chiens avec des ballons roses. Mais nous, ça ne nous rapporte pas des millions, juste des quolibets. O tempora O mores (oui, j’aime bien celle-là)jeff-koons-versailles1

«La décontraction est en Arielle Dombasle » (nous abusons, parce que nous aimons plutôt, mais c’est par souci d’être équitable), A ce sujet, OUI, ce soir j’ai chanté «ça plane pour moi »       pendant que de grosses dames quasi nues se trémoussaient sur une piste de cirque. Et non, je n’avais pas bu, et oui, ça m’a éclatée, j’assume. Que celui qui n’a jamais tortillé des hanches sur de la musique disco me jette le premier vinyle. Patrick Juvet est un totem. Et la veste à paillettes un must. Bon, cette outing fait, je retourne au nousnoyement (second néologisme, mais moins remarquable, du fait de son origine récente et commune).346598-miss-dirty-martini-637x0-2

« Le soleil est en François Hollande ». C’est beau, non ?

«La jeunesse est en Nicole Kidman » ; si, toi aussi, tu as somnolé devant « Avant d’aller dormir », tu vois tout à fait ce que nous voulons dire. A savoir : par quel incroyable miracle une femme de 47 ans qui jusqu’il y peu faisait son âge -mais en mieux – a maintenant le visage lisse comme des fesses de bébé ? Non seulement c’est extrêmement troublant pour le spectateur, mais ça lui ôte la possibilité de recourir à sa seconde expression. Avant elle pouvait exprimer 2 émotions («rien» et « je te méprise »), maintenant, c’est uniquement « rien ». Nous espérons qu’elle a intenté un procès au type qui lui a fait ça…

«Le présentateur est en Cyril Hanouna ». Et le diable, superposé en images subliminales, se marre comme un damné en dansant sur de la musique disco en string vert pomme (ça existe).

« Le comique est en Kev Adams ». Ca c’est triste.

Etc etc….

En plus, je n’invente pas grand-chose, Mike Hutchence (RIP) au sommet de sa sexytude le disait avant moi…

http://www.youtube.com/watch?v=hv_zJrO_ptk

En conclusion de cette brillante fulgurance dominicale, « Le diable est en Faust » et « Every single one of us has the devil inside ». Si nous appliquons la transitivité (parce que nous ne reculons devant rien à cette heure), nous sommes tous un peu Faust. Nous ne savons pas si c’est rassurant, mais ça ouvre des perspectives, au moins.

Bientôt, nous attaquons l’enfer de Dante. Tremble, mortel!!

Publié le 28 septembre 2014, dans Extrapolations, et tagué , , , , , , , , , . Bookmarquez ce permalien. Poster un commentaire.

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