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Ben ouais, on s’en va pas comme ça en plein milieu d’un concept…
Alors voilà, ce soir j’écris une chanson à texte; pas dans Word avec correction d’orthographe, là: direct-live, créativité pure, ou perversion au sens littéral (découverte du jour).
Détail ultime pour les puristes: la mise en condition. Pas de drogue, de liquides tendancieux ou de substances diverses plus ou moins licites; ici tout est na-tu-rel (merci maman); la transe neuronale vient d’une musique subtilement sélectionnée, répétée ad nauseam, génératrice de témoussements divers et parfois chantée d’une voix de casserole, mais on s’en fout, personne n’entend (on est dans l’espace).
…. ici j’attends la transe….
j’suis verte: y a de la pub sur deezer. Ca casse ma transe. En plus, c’est pour Mc Do. Il n’y a vraiment plus de valeurs.
…. ici j’attends encore la transe….
J’ai pas d’amis sur deezer, j’suis seule et isolée; l’espace, vous dis-je… allez, je chante: « I just can’t help belivein' »
…. ici j’attends toujours la transe….
Couplet 1:
La marquises des diables marche sur une plage brûlante,
Le souffle du grand nord mêche ses cheveux blond de roux,
Les crevettes hystériques lui chantent des poêmes écrits par des fous,
L’oracle suprême, papillon déguingandé aux yeux doux,
Géant bleu, de poils et de pigments légers à la robe scintillante
Guide ses pas hésitants le long d’une file de cafards hurlants
Refrain:
Dans les carosses aux roues carrées,
Nues et blanches, belles et rondes, folles et ambidextres,
Les fées de l’aurore boréale dansent pour nous des farandoles,
Leurs chats bleus sur la tête pensent de belles paroles
Couplet 2:
Sur l’île suspendue, les amants volent par deux,
Leurs mains gauches se tendent vers les cieux,
Leurs oreilles affolées se dressent dans la craie bleue,
Leurs coeurs désunis s’arrachent à leurs corps maudits,
Les chants se mêlent en plaintes récursives à celui
Des baleines au sang gris qui pleurent des perles lapis lazuli
Refain:
Dans les carosses aux roues carrées,
Nues et blanches, belles et rondes, folles et ambidextres,
Les fées de l’aurore boréale dansent pour nous des farandoles,
Leurs chats bleus sur la tête pensent de belles paroles
Couplet 3:
Les fleurs carnivores caracolent aux catacombes cacochymes,
Les nains priapiques se roulent dans la farine de noix de sang,
Le sol s’ouvre sous la volonté des divinités altérées,
Les humains ne croient plus, les Dieux se délitent,
La marquise chante et les beaux démons aiment,
La marquise rit et les anges en smoking saignent,
La marquise aime et le monde se vide de sa peine
Refrain:
idem
… ça déchire…. allez, je ne me relis pas.
Publié le 13 août 2010, dans Chanson à texte, Extrapolations. Bookmarquez ce permalien. Poster un commentaire.
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